«Les couturières professionnelles ne sont-elles bonnes qu’à faire du bénévolat?
Face à la pénurie, un appel à été adressé aux « bonnes volontés » pour confectionner des masques. Il n’est pas acceptable que des couturières professionnelles travaillent à perte ou, pire, soient pointées du doigt parce qu’elles demandent à être rémunérées pour leur travail.

Elle s’appelle Eve, elle a 35 ans et est couturière. Dans son très bel atelier, nombre de personnes viennent coudre et discuter. Eve réalise son rêve à mesure que ses élèves réalisent leurs ourlets. Son atelier c’est son château, là où on vient créer. Début mars 2020 : lockdown ! Plus de cours, plus de revenus. Eve, comme plus d’un million d’indépendants belges, a la boule au ventre. Cette histoire vous la connaissez, inutile de vous la raconter. Laissez-moi vous en conter une autre, celle des masques.
Il y a presque cinq semaines, une pluie de demandes nous a encouragées à faire des masques. Entourées de médecins, la règle était claire : le Covid-19 n’est pas une blague, notre masque doit protéger. Les avis divergeaient, mais nous avions besoin d’une direction pour avancer, le modèle du CHU de Grenoble.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Dans les médias, on n'hésite pas à parler des Mamy qui sortent les machines à coudre. Ici, on ne parle que des femmes. Les vieilles habitudes ont vraiment la vie dure. Pourquoi,? les Papy sont-ils devenus manchots? Avant de réformer le monde entier, il faut d'abord penser aux principes de base.
Bravo. Oui, il est temps de se faire respecter et considérer