Dans le supérieur, plus d’un étudiant sur cinq a décroché
Les modalités des examens ont eu raison du moral des étudiants.

Dans l’enseignement supérieur, plus d’un étudiant sur cinq a décroché, selon un sondage mené par la Fédération des étudiants francophones (FEF), qui a recueilli les témoignages de 6.300 étudiants, indique vendredi La Libre Belgique.
La question concernant le décrochage montre que le confinement a eu raison de 21% des répondants inscrits en haute école, de 25% des universitaires et de 26% des étudiants en arts. Plus d’un sur cinq (22%) en moyenne.
Les modalités des examens ont eu raison du moral des étudiants.
Selon la FEF, un peu plus d’un étudiant sur trois (35%) a reçu à temps - à la date butoir du 27 avril - des précisions sur les examens.
«Mais recevoir des précisions ne rassure pas toujours, au contraire», insiste la présidente de la FEF Chems Mabrouk. Pour 84,5 % des étudiants qui s’expriment, les modalités reçues ont provoqué un stress supplémentaire. Le chronométrage de l’examen est la raison la plus souvent évoquée (57%), devant le fait d’être interrogé à la maison (48%), de devoir répondre à un questionnaire à choix multiple sans retour en arrière possible (46%), l’absence de professeur pour répondre à d’éventuelles questions (43%) et la peur de problèmes techniques ou de connexion (35%).
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Titre : un étudiant sur cinq. - Chapeau : « les » étudiants. - Mais 80% n’ont pas décroché, et ne donner la parole qu’à une minorité est un mensonge journalistique ! Le Soir pourrait-il donner des cours de statistique à ses (pseudo) journalistes ?
N'ayant pas eu les statistiques ni les témoignages en main propre, je ne peux vous répondre qu'au travers cette période que je traverse également. Selon l'article, près de 6300 étudiants ont témoigné en allant dans le sens de la dérive. Personnellement, aucun de mes amis n'ont participé à cette enquête. Et pourtant, je peux vous assurer que la réalité est bien plus difficile que ne l'annonce l'article. Je pense que si on pouvait interroger tous les étudiants de Belgique, il ne serait pas impossible que l'on atteigne les 40 %. De plus, ce n'est pas parce que 80 % des étudiants ne décrocheraient pas qu'il ne faut pas s'occuper des autres. Ce serait comme dire qu'il ne faut pas s'occuper des pauvres parce qu'ils représentent une minorité ! De plus, beaucoup d'étudiants présentent d'autres difficultés qui peuvent les mettre à mal, ne l'oubliez pas ... Je puis aisément supposer que vous ne connaissez personne dans cette situation ? Sinon je pense que vous ne tiendriez pas un tel discours.
Le virus sera la bonne excuse pour décrocher de ses "étudiants" .A les voir déambuler de beuveries en guindailles de tous genres...
A-t-on fait la même étude hors pandémie? A voir le taux d'échec aux études supérieures, on se doute que ces étudiants n'ont pas "simplement" ratés leurs examens. Le décrochage doit être progressif au cours de l'année. C'est aller vite en besogne que de tout mettre sur le dos du Covid. Il n'en demeure pas moins que la situation actuelle et les incertitudes à propos des examens n'arrange pas les choses
Étant étudiante, je peux vous affirmer à quel point il est difficile pour nous de se concentrer sur nos exams. Je suis étudiante en BA3 en droit à l'ULB, je suis habituée à une quantité de matière assez importante, mais en ces temps-ci, en ne voyant pas vraiment le bout, sans avoir de motivation ou de moment pour vraiment lâcher prise pour ensuite se reconcentrer, c'est très compliqué. Alors faire des allégations de ce style est tout à fait péremptoire, surtout que vous ne vous trouvez certainement pas dans notre situation.