Déconfinement: un groupe de travail sur la santé mentale va conseiller les experts
Le groupe s’est réuni pour la première fois ce jeudi.

Un nouveau groupe de travail sur la santé mentale va conseiller les experts du GEES chargés de la stratégie de déconfinement, a indiqué ce dimanche la professeure de la VUB Elke Van Hoof, qui en fait partie.
Le groupe de travail, dont la mission sera de se pencher sur le volet psycho-social de la crise, s’est réuni pour la première fois ce jeudi. Il est composé d’experts francophones et néerlandophones et de représentants de certaines administrations comme l’Inami.
Les membres du GEES étaient demandeurs de soutien quant aux questions de santé mentale et à l’impact psycho-social de la crise, assure Mme Van Hoof. « Nous allons nous servir de l’expertise de terrain, de différentes recommandations déjà formulées ces dernières semaines. Nous ferons une évaluation pour déterminer ce qui est prioritaire. Ensuite, nous donnerons des conseils à court et moyen terme. »
La communication, point critique
Le professeur Elke Van Hoof pourra également s’appuyer sur le travail du groupe qu’elle préside au sein du Conseil supérieur de la santé.
Sans trop s’avancer, elle estime que la communication est l’aspect le plus critique. « Elle n’est pas toujours univoque, elle fait beaucoup appel au sens des responsabilités de la population et ne tient pas suffisamment compte des publics les plus vulnérables. »
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
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Posté par Cornélis Michel, lundi 11 mai 2020, 9:19
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Posté par Tricnaux André, dimanche 10 mai 2020, 20:15
Plus de commentairesGroupe de travail sur la santé mentale. De quelles personnes parle t-on pour analyser la santé mentale ?
Reportage au JT de la RTBF , fête des mères et sur les 2 visites, rien de respecté : la grand-mère qui prend sa petite fille dans les bras ainsi que sa fille. Le petit fils aussi. Après le retour des belgo-marocains de la semaine passée qui s'embrassent à la sortie d'un avion bondé, c'est mal parti. La thèse de d'abord déconfiner les familles est la moins bonne option. Il y aurait moins de contact dans un restaurant ou un café du moins que l'on limite à 2 par table et pas avec des familles entières, soit un couple, soit deux amis... voire 4. Pour info, je ne suis pas dans l'horeca.