Accueil Société

Recherche de vaccins: la Belgique investit pour se préparer à la prochaine pandémie

Le fédéral débloque 20 millions pour un projet unique unissant les universités d’Anvers et de Bruxelles et visant à accélérer le développement de vaccins et de tests contre les maladies infectieuses.

Article réservé aux abonnés
Journaliste au service Economie Temps de lecture: 6 min

Plus jamais ça. » C’est devenu un leitmotiv dans la communauté scientifique et le monde politique. Si on avait été mieux préparé, on aurait pu éviter le désastre provoqué par cette pandémie ou, à tout le moins, on aurait pu l’atténuer fortement, estiment aujourd’hui bon nombre d’observateurs. C’est pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise que le conseil des ministres a décidé ce week-end d’investir 20 millions dans la création d’une Unité de lutte contre les maladies infectieuses. Elle réunira les expertises de l’Université libre de Bruxelles et de l’Université d’Anvers. Ce projet, d’un montant total de 40 millions d’euros, vise à doter la Belgique – et plus largement l’Europe – des armes nécessaires pour combattre l’émergence de la prochaine pandémie, en développant des outils qui permettront d’accélérer fortement le développement des vaccins et des tests.

Cet article est réservé aux abonnés
Article abonné

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

13 Commentaires

  • Posté par Moreau Michel, lundi 11 mai 2020, 14:44

    Deux remarques : 1/ "Il n’existe aucun centre de ce type côté francophone, contre trois côté néerlandophone." Bien joué, donc : on passe de 3-0-0 à 3-1-0 ! Anvers devrait satisfaire les ambitions flamandes et BartDW en particulier ; et l'ULB devrait satisfaire les libéraux, tout en sanctionnant la Wallonie rouge. Certes, les budgets sont maigres, mais tout ce qui est pris est pris ! Et pendant ce temps-là, ElioDR compte les poils du Doudou... 2/ "Le centre devra ensuite voler de ses propres ailes et se financer auprès des fondations et firmes pharmaceutiques en réalisant les études pour le compte de celles-ci." Excellente transition douce vers une subsidiation directe de l'industrie pharmaceutique par les ressources publiques ! D'une pierre deux coups : brevet de pro-activité en support de la Santé pour pas cher, et coup de pouce discret à la privatisation et à la confusion systémique des intérêts ! Et pendant ce temps-là, PaulM rêve d'un "monde d'après"... Dans cette "crise", les Wallons sont invisibles depuis le début, et le restent (même un loueur de voiture luxembourgeois leur est préféré pour fournir la mercerie de base - dans le plus grand respect des règles de la concurrence, évidemment). Un peuple de moutons bien accommodant ?... qui a pourtant démontré tout du long ses compétences, sa créativité, et son courage ! Ou le prix à payer pour quelques gabegies locales (Nethys, Francorchamps, Prosumers, ...) ?

  • Posté par JIDOVTSEFF Jacques, lundi 11 mai 2020, 11:16

    Actuellement il n'y a pas de vaccin contre le sida. Le vaccin contre la grippe doit être refait chaque année et il ne protège pas à 100% Le Covid-19 est une maladie non immunisante( en partie) et ce virus auras beaucoup de mutations, d'où la difficulté de mettre au point un vaccin efficace, voir impossible à mettre au point. Si l'on arrive à un résultat ce ne sera pas avant plusieurs années, et le temps tresse. D'où l'utilité de trouver une méthode de soin efficace. Coup de pub??

  • Posté par André Philippe, lundi 11 mai 2020, 15:00

    Jusqu'à présent on a constaté que le SARS-CoV-2 mutait environ deux fois plus lentement que l'influenza A, pour un génome deux fois plus important. Par contre, vous avez raison que l'immunité humorale ne semble pas être aussi primordiale que l'immunité cellulaire dans la réaction à ce virus. Faire un vaccin capable de susciter des anticorps devrait être très possible, mais la question sera de savoir s'il ne risquerait pas d'exacerber le risque d'orage cytokinique. Par ailleurs, même si un vaccin ne devait jamais voir le jour, le virus pourrait se révéler être son propre vaccin grâce à l'absence de l'antigen drift & shift qui rend l'influenza A si redoutable.

  • Posté par Fizaine Grégory, lundi 11 mai 2020, 13:37

    "ce virus auras beaucoup de mutations" Votre petit doigt l'a dit, vous êtes virologue ? Si il était à ce point prompt à muter on observerait déjà ce phénomène vu sa très large dispersion sur tout le globe. Donc, non, il ne va pas muter au point de le rendre intouchable.

  • Posté par Jules Vandeweyer, lundi 11 mai 2020, 9:44

    Belle photo où l'on voit que la règle de distanciation n'est pas respectée et que ni la reine, ni le médecin ne portent un masque. Il se parlent face à face à moins de 80 cm. L'exemple ne devrait-il plus venir d'en haut?

Plus de commentaires

Aussi en Société

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs