Grand format – D’une simple toux au traçage: itinéraire d’un test de dépistage
Avec le déconfinement, de plus en plus de Belges vont se faire dépister pour le Covid-19. Jean-François, Loredana et Marc font partie des premiers à avoir pu bénéficier de l’élargissement des critères. Ils racontent une expérience qui n’a rien d’ordinaire.


Depuis le 4 mai, plusieurs milliers de Belges ont bénéficié de l’élargissement des critères pour le test du coronavirus. Jean-François, Loredana et Marc font partie des premiers à avoir expérimenté le tout nouveau système « testing - traçing » mis en place en quelques jours par les autorités afin de lancer le déconfinement. Leurs témoignages permettent de réaliser que de nombreux défis logistiques et communicationnels doivent encore être relevés.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Risk Management. J’ai travaillé de longues années au sein d’une grande entreprise, jusqu’il y a peu, avant de prendre ma retraite. La gestion de crise (étude des différents scénarios, y compris les plus invraisemblables, réactions, comportements à adopter, plans d’action, bunkers de repli, salle de gestion de crise, répartition des rôles/qui décide quoi quand/qui fait quoi où quand/reporting interne et externe, communication aux clients et au grand public……) est étudiée et réétudiée chaque année avec des exercices effectués avec le plus grand sérieux, car il y va tout simplement de la survie de l’entreprise. L’amateurisme avec lequel nos pays occidentaux gèrent cette crise et leur impréparation en disent long sur la fatigue de nos démocraties. C’est réellement impressionnant.
Je suis parfaitement d'accord avec vous. J'ai pour ma part passé 40 ans de carrière dans les services publics à évaluer les menaces qui pesaient sur la population aux échelons communaux et provinciaux (ordre public - criminalité - circulation - nucléaire - chimique - accident d'avion - sécurity et safety). Des plans d'urgences existent dans tous ces domaines, ils analysent les menaces potentielles - les actualisent - préparent les réponses adéquates avec les services concernés - distribuent les tâches dans le temps et dans l'espace - préparent l'appel aux renforts - recensent le matériel/les locaux/le personnel disponibles - déploient des schémas de communication entre eux ainsi qu'à la population - pré-positionnent les stocks - font des exercices en salle, sur le terrain - testent les réseaux, etc ... etc... Les multiples services fédéraux - régionaux - ayant la santé dans leurs attributions n'en n'avaient cure. C'était - juste pas - leur problème. C'est très dur à encaisser surtout quand on voit leur foot-panique depuis deux mois, teinté de paternalisme de type judéo-chrétien sur le mode : "vous n'avez pas besoin de savoir, nous savons ce qui est bon pour vous".