Grève à la Stib: les chauffeurs créent un précédent en invoquant le droit de retrait
Un nombre important de chauffeurs estime que sa sécurité n’est pas garantie. La direction juge avoir mis en place toutes les mesures nécessaires. Le bras de fer se poursuit.


Le droit existe depuis 1996. Il était donc logique que quelqu’un l’exerce un jour ou l’autre. Et plus particulièrement à l’occasion de ce déconfinement. Et c’est ce qui a été fait. Ce lundi matin, un nombre important de chauffeurs de la Stib, la société de transports en commun bruxellois, a informé la direction qu’il entendait faire usage de ce droit. Celui-ci permet à un travailleur de refuser de travailler s’il estime que les conditions dans lesquelles il exerce son métier le mettent gravement et immédiatement en danger.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir19 Commentaires
Hallucinant mais exemplatif : des représentants des travailleurs vont à l'encontre de leurs représentés ?!!!! Cherchez l'erreur. La base s'exprime et SES représentants disent que "syndicalement on ne peut pas la soutenir " ????? Ils représentent qui alors ? Quelle est la teneur de leur mandat ? Quelle est, dès lors sa légitimité, même si dans le fond ils pourraient avoir raison ? Pourquoi ne pas démissionner alors, leur mandat n'a plus de sens ?
La question n'est pas comment ? mais combien veulent-ils pour reprendre le travail ? là on verra leur véritable motivation. En effet il y a des castes particulières de travailleurs privilégiés dans ce pays, comme certains fonctionnaires qui vont chercher une fois semaine pendant une heure le télétravail à réaliser à la maison et qui perçoivent une prime de risque en plus de leur salaire, travail qu'il font par ailleurs en une journée. A côté, il y a tous les autres, ceux qui se confectionnent eux-mêmes des petits masques et s’achètent leur gel, ceux qui se présentent tous les jours à leur boulot, pour s'occuper des autres, avec la peur au ventre et beaucoup de dévouement, ceux qui sont malheureusement en chômage économique et ne savent pas s'ils retrouveront leur boulot, enfin un tas d'autres dont la sécurité de l'emploi et des revenus ne sont pas garantis par le fédéral et les régions.
La STIB a adopté la bonne position en refusant de payer les journées de travail non prestées : ce sont les chauffeurs qui s'estiment privé de ce "droit de retrait" que la presse leur a servi sur un plateau d'argent (?) qui devront se pourvoir devant le tribunal du travail, à leurs frais (d'avocat) évidemment ! Pour une fois, je dis bravo à la STIB , et courage pour maintenir cette attitude !
l'assistance juridique est automatique. Les syndicats ont des aviocats ad hoc.
Ne vous en faites pas les syndicats trouveront le moyen de leur fournir une assistance juridique gratuite.