Plus de 3.000 «académiques» signent pour un autre monde
Démocratiser (l’entreprise), démarchandiser (le travail), pour dépolluer (la planète). C’est Credo de 3.000 chercheuses et chercheurs internationaux pour « le monde d’après », dans une tribune que publie « Le Soir ».


Les appels à ce que l’on tire les leçons de la crise sanitaire, sociale et économique sans précédent que nous traversons se sont multipliés depuis deux mois. Mais désormais, un manifeste fera date. Il a en effet été ratifié par plus de 3.000 chercheuses et chercheurs (3.114 au dernier décompte) issus de 600 universités du monde entier. Son titre : « Travail : Démocratiser. Démarchandiser. Dépolluer ». Le Soir le publie, avec 30 journaux de 23 pays.
L’initiative émane de trois « académiques », Isabelle Ferreras (professeure de sociologie à l’université de Louvain), Julie Battilana (professeure d’administration des affaires à la Harvard Business School) et Dominique Méda (professeure de sociologie à l’université Paris-Dauphine). On l’a dit, une masse critique de « pointures », venues de tous horizons, s’y est ralliée.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir35 Commentaires
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Posté par Szpirer Claude, samedi 23 mai 2020, 12:29
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Posté par Bollinne Philippe, mercredi 20 mai 2020, 21:26
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Posté par Deckers Björn, mardi 19 mai 2020, 13:41
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Posté par Tanghe Michel, mardi 19 mai 2020, 12:33
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Posté par Deckers Björn, lundi 18 mai 2020, 21:05
Plus de commentairesM. Bolline, désolé de vous le dire mais votre texte part sur une mauvaise critique.... Ce n'est pas parce que deux des initiatrices du texte sont sociologues que les 3000 signataires le sont! Vous n'avez apparemment pas jeté un coup d'oeil à la liste de ces signataires; pour plusieurs d'entre eux, leur affiliation indique clairement qu'ils ne sont pas sociologues. Ne pensez-vous pas que des universitaires d'Oxford, Cambridge, Harvard etc..... puissent avoir quelque chose de sérieux à dire? Ils sont certainement au moins aussi "adultes" que vous. Et ils font partie de communautés, eux aussi. Rappelez-vous que l'on peut avoir tort d'avoir raison trop tôt.
C'est un texte affligeant. Ce ne sont pas des sociologues qui devraient nous parler de la condition humaine mais des ethnologues. Les sociologues sondent le nombril d'une société en particulier; société idéalisée, réduite à des paramètres rassurants. Il y a trop d’interactions pour que cette démarche aboutisse. Tout ce qu'on peut en attendre, c'est encore un peu plus d'angélisme dans une société encore plus déstructurée. Les seules actions qui auront un impact sont celles menées au sein de chaque communauté par les membres de celle-ci. Il n'y a rien d'universel dans l'organisation sociale : des moyens disponibles, une population et une stratégie. Dans cette troisième décennie de ce troisième millénaire, chaque communauté doit apprendre à compter sur elle-même. N'est-ce pas cela "être adulte" ?
Ne sous estimons pas l'apport à ce type de tribunes. Ce sont ces réflexions qui partagées par d'autres et par d'autres encore au sommet et à la base de la société changent les esprits à travers les âges. Les 3000 auront ils raison, hier soir? demain matin? C'est peu probable en effet. Après-demain? Un peu plus tard? C'est une autre histoire déjà. "Une vie toute entière rencontre une lumière. Et il s'agit, aujourd'hui, après-demain, un peu plus tard, d'en rester digne" François Mitterrand.
il est certain que le monde sera différent et sans doute pire…
Naeije Robert, ce n'est pas tant moi qui suis obsédé par la question Palestinienne que vous qui êtes bien gêné de ne pouvoir décemment parlé des droits de l'homme en défendant un régime cynique et dégueulasse. En même temps, un "libéral" qui défend la censure, ça vaut quoi, je vous le demande?