Luperto, toujours debout, toujours vivant
Le procès du bourgmestre de Sambreville s’est ouvert ce mardi. Malgré la tempête judiciaire et médiatique qui a suivi son inculpation, Jean-Charles Luperto a réussi à poursuivre son action politique sans se voir sanctionné par l’électeur, lui qui est sorti renforcé des dernières élections.


Sambreville est un mirage, née de la fusion des communes. Un lieu qui ne mène nulle part. Du moins pas à Sambreville, un nom qui regroupe un ensemble de villages, mais pas un lieu propre. La maison communale se situe à Auvelais mais le bourgmestre est bien celui de Sambreville. Ce paradoxe n’est pas le seul qui rode dans le coin. Le bourgmestre, lui-même, est un rescapé de la tempête médiatique et judiciaire qui s’est abattue sur lui en novembre 2014 lorsqu’il fut perquisitionné et inculpé pour cinq faits d’outrage public aux mœurs en présence de mineurs. Mais Jean-Charles Luperto a fait face. Dignement. En plongeant dans ses dossiers. S’il concède l’abandon de son poste de président du parlement de la Fédération Wallonie/Bruxelles, qui le plaçait en première ligne d’attaques éventuelles, il choisit de conserver son mandat de maïeur et celui de député. « Rien n’aurait été pire que de se mettre en congé. Cela aurait été faire aveu de culpabilité ou de faiblesse.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir10 Commentaires
L'ex premier citoyen de la communauté francophone est toujours debout. Ailleurs au monde il serait politiquement mort avec les casserolles qu'il traine. Ce président de parlement était inculpé de 9 faits de moeurs, qu'il a contesté, mais il a démissionné quand mème. Namur a prononcé 4 non lieux, pour 1 inculpation le parlement n'a pas levé son immunité et 4 inculpations restent à traiter à Liège. Mais vu le niveau de ses alliés en Wallonie, il ne sera jamais comdamné. C'est comme en 2007, quand il a ménacé un concurent de foutre le feu à sa maison..mais ça c'était une blague n'est ce pas.
En numérique, difficile de connaître la place de l'article. En édition papier: UNE PAGE sur la cas Luperto. Du temps à perdre et des arbres abattus. Ecologiste, Le Soir ? A d'autres !
Bernard Istasse. D'abord on reconnait la beaufitude de ne même pas savoir écrire un nom correctement, il ne s'agit pas en France d'un inconnu "Grimaud" mais bien de Benjamin Griveaux. Ensuite, ce n'est pas parce que les deux affaires se vautrent dans les alcôves qu'il faut les mettre sur un pied d'égalité. En France, l'ex candidat à la mairie de Paris s'est fait prendre en fâcheuse posture (preuve à l'appui puisque vidéo postée par le candidat lui même) alors qu'il est un père de famille et mari et qu'il répand la bonne parole des bonnes mœurs hétérosexuels. Se plaçant lui même dans une situation fâcheuse et délicate, il a choisi lui même de se retirer de la vie politique. C'est son choix, personne ne l'exigeait. S'agissant de M. Luperto, il n'a jamais fait étalage des vertus du mariage hétérosexuel, de la chasteté et de la fidélité, ça se saurait. Il a droit à une vie privée comme vous et moi et lui n'a pas commis l'erreur ridicule de poster des vidéos compromettantes. C'est d'ailleurs bien le problème qui nous occupe ici. Il n'y a aucune preuve contre M. Luperto. Pour le commun des beaufs, les deux affaires sont similaires. En vérité, elle ne peuvent être plus différentes.
Les beaufs comme vous dites n'ont pas votre niveau ....et ne parlent pas à n'importe qui.
Bernard Istasse, je ne vois pas bien le rapport. On dirait que vous avez un problème de ce côté là. Vous voulez qu'on en parle?