Accueil Société

En première ligne pendant la crise, les femmes risquent d’être perdantes à l’arrivée

Mouvements féministes et experts s’inquiètent des effets délétères du confinement sur la situation des femmes. Et des risques de mesures post-crise qui ne tiennent pas assez compte des questions de genre.

Article réservé aux abonnés
Journaliste au service Société Temps de lecture: 5 min

N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. » La crise du coronavirus, et celle, socio-économique, qui s’annonce dans le « monde d’après », font résonner la célèbre citation de Simone De Beauvoir. Mais en quoi une crise impacterait-elle forcément davantage les femmes que les hommes ? « On reprend cette citation dans tous les sens », tempère David Paternotte, professeur en sociologie à l’ULB. « Je ne crois pas que ça soit automatique, qu’il existe un retour de bâton – un backlash – par effet mécanique. » En Pologne et en Hongrie, on a vu des partis conservateurs profiter de la crise pour restreindre les droits des minorités LGBTQI+, mais ce risque ne s’applique pas à la Belgique, estime le codirecteur de la structure de recherche interdisciplinaire sur le genre (STRIGES).

Cet article est réservé aux abonnés
Article abonné

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

15 Commentaires

  • Posté par Halut Michele, samedi 23 mai 2020, 13:23

    Bonjour, j’avoue que je ne comprends pas bien. Je me considère comme très féministe. Dans une famille ou un couple, on peut considérer que le travail ménager et autre, l’éducation des enfants, l'administratif est le travail de tous et discuter du partage des tâches . Même les enfants peuvent participer! Je suis excédée par ces querelles alors que nous vivons une crise majeure et que nous avons besoin plus que tout de rester unis. Je note également que pour certaines femmes le ménage est une chasse gardée qui leur confère du pouvoir. Quand on partage les tâches , il faut accepter que ce soit parfois moins bien fait. D’ailleurs, des petits malins ne manquent pas de casser maladroitement de la vaisselle pour être dispensé... Il est essentiel, vital pour les femmes d'être financièrement autonome et donc d’insister pour que nos filles aient un travail. Etre protégée, c’est bien. La société doit protéger tous ses membres mais il ne faudrait pas que cette protection devienne du paternalisme qui est une autre façon d’inférioriser les femmes. Se faire protéger , c’est rester une éternelle mineure. être féministe c’est aussi être responsable. Je me rends bien compte que mes propos peuvent être mal pris. Bien entendu, je pars du principe que les hommes, ’ nos compagnons sont de bonne foi. et bien éduqués. Je suis opposée à toute violence. Quand au commentaire de Joute Dodo , il est immonde.

  • Posté par Chalet Alain, samedi 23 mai 2020, 1:51

    "En première ligne pendant la crise, les femmes risquent d’être perdantes à l’arrivée". C'est quoi cette façon de voir le monde comme une compétition entre hommes et femmes? Faut vraiment être frustré et en mal d'amour pour voir la vie ainsi.

  • Posté par Staquet Jean-marie, vendredi 22 mai 2020, 16:11

    "Pas le choix : son mari, indépendant, a dû s’occuper des enfants – 11 et 4 ans – en son absence. « Refaire à manger, se tracasser des courses, se heurter aux enfants qui n’avaient pas ce qu’ils voulaient : ça a été une sacrée adaptation pour lui. » .... indépendant, donc zéro congé payé et droits sociaux inférieurs... mais Madame est défavorisée, évidemment... Mais qu'est-ce qui obligeait cette dame à se mettre en ménage avec un indépendant et à avoir des enfants avec lui?

  • Posté par Halut Michele, samedi 23 mai 2020, 13:01

    A Madame Robine. Bonjour Madame, je ne vois pas pourquoi les femmes seraient condamnées à s’occuper de tout ainsi que vous le décrivez. Dans un couple ´égalitaire, on peut discuter et se partagez les taches ménagères. Rien n’est immuable ne ce monde.

  • Posté par Halut Michele, samedi 23 mai 2020, 13:01

    A Madame Robine. Bonjour Madame, je ne vois pas pourquoi les femmes seraient condamnées à s’occuper de tout ainsi que vous le décrivez. Dans un couple ´égalitaire, on peut discuter et se partagez les taches ménagères. Rien n’est immuable ne ce monde.

Plus de commentaires

Aussi en Société

Un chèque-stage pour donner un coup de pouce aux familles ?

Une famille modeste sur deux ne met pas ses enfants en stage. En cause ? Le coût et la difficulté d’organisation selon la Ligue des familles qui réclame un chèque-stage pour les parents qui, rien que sur les grandes vacances de 2022, ont déboursé en moyenne 359 euros pour ces activités. En pleine réforme de l’accueil Temps libre, tous les acteurs ne sont toutefois pas d’accord sur les moyens pour faire baisser la facture.
Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs