Philippe De Backer au «Soir»: « J’espère qu’on n’aura plus jamais besoin d’un ministre des Masques et des Tests »

Philippe De Backer, ministre des masques et des tests, déplore un manque d’efficacité de l’Etat. Il plaide pour un « plan de transformation », sans exclure une refédéralisation.

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«
Il est temps de retrouver une nouvelle logique dans le système, pour le rendre plus efficace et rationnel.
» © Photo News.

Par Maxime Biermé , Xavier Counasse et Maxime Biermé et Xavier Counasse

Publié le 23/05/2020 à 06:00 Temps de lecture: 6 min

Philippe De Backer (Open VLD) s’était engagé à se retirer de la vie politique avant les dernières élections. Ministre des Télécoms en affaires courantes, il attendait qu’un gouvernement se forme pour transmettre les clés de son cabinet, sans nouvelle ambition politique. Mais une pandémie est passée par là. Et le voilà propulsé à la tête d’un portefeuille de crise qui respire les « emmerdes » : gestion de la pénurie des masques, des tests, d’une application de traçage… Deux mois plus tard, le ministre fait le point.

Si vous deviez tirer une leçon sur la gestion de cette crise ?

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2 Commentaires

Posté par Robinson Richard, samedi 23 mai 2020, 9:45

1. Les structures politiques et administratives sont trop complexes pour la prise de décisions. 2. Il y a trop des niveaux entraînant de multiples duplications trop coûteuses et trop inefficaces pour une gestion efficace et efficiente de la Belgique. 3. L'incapacité, pour la deuxième fois, à former un nouveau gouvernement dans un délai raisonnable est révélatrice de l'échec de la structure belge. 4. Un échec à se préparer aux urgences nationales telles que Covid19, un échec à avoir des plans viables pour l'avenir des retraites du pays, des soins médicaux, de la mobilité, de l'énergie, des investissements dans les infrastructures, des responsabilités régaliennes. Les prévisions financier concernant les futures pensions et soins médicaux des jeunes Belges semblent désastreuses. 4. La Belgique vit de son secteur privé, qui est plus petit que le secteur publique, et en plus nous augmentons notre dette dans un environnement où notre pays est déjà l'un des plus taxés au monde. La vision et la détermination sont nécessaires pour éviter le résultat inévitable si nous continuons dans cette même voie. Ceux-ci ont manqué et manquent cruellement à nos politiciens et leurs partis. Où sont ceux qui sont prêts à se battre contre les intérêts particuliers et à réécrire notre constitution qui ne convient plus à une démocratie moderne dans un monde difficile? Au moins deux générations de politiciens ont créé puis échoué à résoudre ces problèmes les plus fondamentaux. On ne peut pas faire confiance à l'establishment politique travaillant seul pour fournir les solutions. Les blocages et conflits d'intérêts sont apparents. Un petit groupe tel qu'un groupe composé de personnes indépendantes expérimentées ou bien informées ainsi que de quelques politiciens honorables à la retraite et de quelques individus «ordinaires» du public doit produire un cadre pour la Belgique qui aboutira à une constitution avec une structure de gouvernance efficace et abordable et des processus politiques qui aboutissent à la formation de gouvernements immédiatement après les élections.

Posté par Spilman Marie-Anne , samedi 23 mai 2020, 9:24

Vu leurs compétences, nous aussi! Constant Depièreux

Posté par Robinson Richard, samedi 23 mai 2020, 9:45

1. Les structures politiques et administratives sont trop complexes pour la prise de décisions. 2. Il y a trop des niveaux entraînant de multiples duplications trop coûteuses et trop inefficaces pour une gestion efficace et efficiente de la Belgique. 3. L'incapacité, pour la deuxième fois, à former un nouveau gouvernement dans un délai raisonnable est révélatrice de l'échec de la structure belge. 4. Un échec à se préparer aux urgences nationales telles que Covid19, un échec à avoir des plans viables pour l'avenir des retraites du pays, des soins médicaux, de la mobilité, de l'énergie, des investissements dans les infrastructures, des responsabilités régaliennes. Les prévisions financier concernant les futures pensions et soins médicaux des jeunes Belges semblent désastreuses. 4. La Belgique vit de son secteur privé, qui est plus petit que le secteur publique, et en plus nous augmentons notre dette dans un environnement où notre pays est déjà l'un des plus taxés au monde. La vision et la détermination sont nécessaires pour éviter le résultat inévitable si nous continuons dans cette même voie. Ceux-ci ont manqué et manquent cruellement à nos politiciens et leurs partis. Où sont ceux qui sont prêts à se battre contre les intérêts particuliers et à réécrire notre constitution qui ne convient plus à une démocratie moderne dans un monde difficile? Au moins deux générations de politiciens ont créé puis échoué à résoudre ces problèmes les plus fondamentaux. On ne peut pas faire confiance à l'establishment politique travaillant seul pour fournir les solutions. Les blocages et conflits d'intérêts sont apparents. Un petit groupe tel qu'un groupe composé de personnes indépendantes expérimentées ou bien informées ainsi que de quelques politiciens honorables à la retraite et de quelques individus «ordinaires» du public doit produire un cadre pour la Belgique qui aboutira à une constitution avec une structure de gouvernance efficace et abordable et des processus politiques qui aboutissent à la formation de gouvernements immédiatement après les élections.
Posté par Spilman Marie-Anne , samedi 23 mai 2020, 9:24

Vu leurs compétences, nous aussi! Constant Depièreux