Un an après les élections, un nouveau gouvernement? C’est du 50-50
26 mai 2019 – 26 mai 2020 : retour à la case négociations. La pandémie a donné un caractère d’urgence à la recherche un gouvernement fédéral de plein exercice. Une coalition émergera-t-elle ? On y croit, on n’y croit pas…

Les élections du 26 mai 2019 ont vu les gouvernements s’installer dans les Régions et Communautés assez rapidement, durant l’été. Le fédéral manque à l’appel. La Belgique s’est enfoncée dans la crise politique, un long blocage émaillé de vaines missions royales, avant de subir l’impact de la pandémie. On se réveille dans un autre monde. Dans ces conditions, la formation d’un gouvernement de plein exercice prend un caractère d’urgence : après (ose-t-on croire) la crise sanitaire, il faut faire face à son impact économique, social, sans oublier la transition écologique qui s’impose à tous. Les discussions ont repris. Le duo Magnette-Rousseau s’active en coulisse. Les contacts entre présidents se multiplient (Georges-Louis Bouchez et Egbert Lachaert lundi). L’exécutif minoritaire emmené par Sophie Wilmès opérera jusqu’en septembre au plus tard. Quelles chances y a-t-il de voir advenir un « vrai » gouvernement d’ici là ?

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir12 Commentaires
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Posté par DOMINIQUE SCHOLLAERT, mardi 26 mai 2020, 21:52
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Posté par Van alphen Guy, mardi 26 mai 2020, 14:03
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Posté par Deckers Björn, mardi 26 mai 2020, 12:01
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Posté par DOMINIQUE SCHOLLAERT, mardi 26 mai 2020, 13:28
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Posté par Chalet Alain, mardi 26 mai 2020, 11:17
Plus de commentairesLes partis politiques traditionnels scient la branche sur laquelle ils se trouvent....
Les partis politiques n'en ont rien a faire du bien commun , ils ne voient pas plus loin que leurs programmes , et n'ont qu'une vue à court terme de ce que devrais être le futur. Avec un peu plus d'honnêteté et de transparence , ils devraient annoncer la couleur et leur slogan commun : CHACUN POUR SOI ET APRÈS MOI LES MOUCHES.
Alain Chalet, voulez-vous nous expliquer comment le privé aurait géré une pareille crise sanitaire? D'ailleurs, le privé en question s'en est bien gardé! Et les conséquences économiques et sociales? La crise actuelle prouve au contraire toute la pertinence de l'Etat, et la vacuité d'un secteur privé qui ne peut par définition ne s'intéresser qu'à ses propres profits. Il faut de l'efficacité économique et en même temps, il faut un Etat impartial. De plus, vous ne lisez manifestement pas beaucoup ces derniers temps. Nous sommes probablement face à une crise qui sera comparable à celle de 1929, et face à cette crise, il a ceux qui ont joué les frugaux, les raisonnables et qui ont aggravé la crise et enfanté le nazisme, et de l'autres côté de l'Atlantique ceux qui ont inondé l'économie de dépenses publiques et d'investissements et qui ont soldé la suprématie des USA sur le jeu mondial. Le néolibéralisme n'est pas la solution, c'est une impasse tragique, pour le social et l'écologie certainement, mais aussi pour l'économie elle-même.
D'accord avec vous.
Cet article nous dit que "l’austérité budgétaire n’est plus un cap pour personne, les économies dans les services publics ne sont plus à l’ordre du jour". C'est un credo des auteurs, mais pas l'avis de tous les économistes. Bien sûr, il faudra éponger une dette accrue du fait des dépenses supplémentaires occasionnées par la Covid-19, ce qui se fera sans doute sur plusieurs années. Mais croire que la rigueur budgétaire ('"austérité" est une vision politique de gauche) ne sera plus nécessaire est un leurre et c'est bien le rôle de l'état qu'il faudra réduire, dans les secteurs où il est inefficace ou inutilement généreux.