En Russie, la gestion du coronavirus assombrie par les doutes sur les manipulations de chiffres de mortalité
Deuxième pays au monde en nombre de contaminations, la Russie n’a pas nié l’ampleur de la crise sanitaire et a multiplié les mesures. Mais, bien inférieure aux moyennes occidentales, la mortalité (quelque 1 %) intrigue d’autant plus que Moscou a connu en avril près de 20 % de plus de morts qu’en dix ans.

Cela devait être le printemps triomphant de Vladimir Poutine. Mais le coronavirus a bousculé les plans du chef du Kremlin. Le président a été contraint de repousser sine die le référendum constitutionnel du 22 avril qu’il est soupçonné d’avoir orchestré pour se maintenir au pouvoir. Au lieu d’organiser son grand projet, Vladimir Poutine s’est retranché dans sa résidence près de Moscou, multipliant allocutions et annonces sur la pandémie. Devant ses écrans de visio-conférences avec ministres et gouverneurs, le président est paru frustré et tendu.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
C'est une manie de contester les chiffres du côté Européen. La chine, c'est faux, la Russie c'est faux, l'Afrique c'est faux, surtout quand les chiffres de l’UE explosent. Nous avons quand même un fameux orgueil de toujours croire que qu'en occident tout est mieux qu'autre part. Parce que on ne manipule pas les chiffres!! La Belgique est peut-être le seul pays à n'avoir rien manipulé, et on se retrouve entête de liste des décès.