Le mouton, avenir des pâturages wallons
Le nombre d’éleveurs, tous très jeunes, explose tout comme celui du nombre d’ovins. Un plan stratégique a pour ambition de faire grimper l’autosuffisance du pays de 15 à 35 %.


Dans l’immense hangar de la ferme familiale où il élève actuellement une partie de ses agneaux et brebis, à Ohey, Antoine Mabille s’approche des enclos un seau à la main. A chaque pas qu’il fait en direction des mangeoires, l’excitation monte chez les dizaines d’ovins, grands ou petits. Les bêlements deviennent intenses et les piétinements plus rapides. L’heure du repas a sonné. Et chez Antoine, les moutons ne mangent que du local. « Au total, j’ai 920 moutons et mon objectif pour l’an prochain est d’arriver à 1.200 », commente l’agriculteur. « Je dirige l’exploitation avec mon épouse et il est démontré qu’il faut compter 600 bêtes par salarié pour être rentable. Nous les nourrissons à 75 % d’herbe sous différentes formes, de 15 % de pulpe de betterave, de 10 % d’orge et d’un peu d’ajout minéral. »

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