Marius Gilbert: «On n’observe pas de vraie deuxième vague mais des vaguelettes qui inquiètent»
L’épidémiologiste appelle également à la vigilance.


Marius Gilbert, un des dix experts chargés du déconfinement (GEES), était l’invité de l’émission « C’est pas tous les jours dimanche » de RTL-TVI.
« La première vague est passée en Europe occidentale à l’exception de la Suède. Ce que l’on voit, on ne voit aucun pays dans le monde, où l’on observe une vraie deuxième vague, une vague aussi importante que la première. C’est très encourageant. On constate des résurgences locales, des vaguelettes c’est-à-dire des moments où ça redémarre tout d’un coup dans une certaine région. Ces vaguelettes nous inquiètent car on ne sait pas si elles ne peuvent pas redémarrer une épidémie importante ».
Il a notamment expliqué qu’il va falloir rester vigilant pendant longtemps, « plusieurs mois certainement jusqu’à l’automne ».
« La phase à risque, c’est l’automne, car c’est le retour du froid, le retour d’une vie à l’intérieur », a expliqué le virologue. « Il faut que tous nos dispositifs de prévention soient vraiment, de suivi des contacts soient vraiment opérationnels à ce moment-là »
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir23 Commentaires
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Posté par Delvaux Alain, lundi 1 juin 2020, 1:47
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Posté par Degive Albert, dimanche 31 mai 2020, 22:06
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Posté par Mors Catherine, dimanche 31 mai 2020, 21:57
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Posté par Geurts Fabrice, dimanche 31 mai 2020, 19:57
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Posté par Yves De Groote, dimanche 31 mai 2020, 19:40
Plus de commentairesun autre effet qui devrait nous mettre a l'abri d'une nouvelle vague importante est qu'avant le confinement, il n'y avait aucune conscience réelle du danger et aucune mesure de distanciation, de port de masques,...alors que le virus circulait largement. Maintenant, les personnes ayant le plus de malchance d'etre hospitalisées (> 65ans, personnes à risque,...) ont bien conscience du danger et prennent des mesures pour se protéger. Étrange que l'on ne parle jamais de cette évidente conséquence. L'épidémie continuera mais de manière plus silencieuse.
N'est pas loin de sortir des çonnerie celui-là. Avec des si...
En réalité, ce qu'expliquait l'épidémiologiste Martin Blachier dans l'émission C dans L'air, c'est que ces vaguelettes ont lieu dans des régions où il n'y a pas eu de première vague, il s'agit de régions où le virus n'était pas apparu jusqu'à présent. Sa réflexion allant jusqu'à dire que les endroits les plus sûrs par rapport à l'épidémie sont ceux où elle s'est fortement développée et calmée par la suite. Un pays comme la Belgique ayant été touché globalement par le virus ne devrait pas connaitre ce type de vaguelette régionale. D'autant qu'il apparait, comme c'était une hypothèse probable, que le virus est fortement influencé par la saison. Certains experts reconnus annoncent dès lors que sur base des données dont ils disposent, l'épidémie devrait se terminer prochainement. En résumé, le virus ferait une fois le tour de la terre mais pas deux fois. Affaire à suivre...
« La phase à risque, c’est l’automne, car c’est le retour du froid, le retour d’une vie à l’intérieur » Ah bon ? Une vie à l'intérieur est un élément à risque ? A quoi bon ce confinement dans ce cas ? Ces experts qui nous disent tout et le contraire commencent à me fatiguer.
Ce qu'il dit est clair et compréhensible. La situation évolue mais il faut rester vigilant, sans paniquer.