Une multitude de documents et de pièces remarquables racontent la belle utopie des années 20.
Jusqu’au 8 août au Civa (Ixelles).
Article réservé aux abonnésPar Danièle GillemonTemps de lecture: 4 min
Bien contrôlée, historique, l’appellation 7 arts n’en est pas moins oubliée de la presque totalité des ouvrages qui traitent de l’art du XXe
siècle et des avant-gardes. Et pourtant, elle désigne une revue d’importance, cent pour cent belge et francophone, qui paraît sans discontinuer entre 1922 et 1928, en cheville avec le mouvement international d’art abstrait dit aussi
Plastique pure
. Lequel ambitionne de relooker l’art de fond en comble en l’astreignant à une idéologie précise, à quelques formes et couleurs primaires portées par une rythmique puissante qui repose sur l’angle droit et le carré, s’empare de la maison individuelle, du mobilier, de la sculpture, de la peinture, des cités-jardins, du graphisme, de la musique, de la danse et du cinéma… Il s’agit d’abstraction première, d’une lame de fond qui travaille le nord et le sud du pays – Anvers possède une revue comparable – et rallie l’Europe entière.
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