Le décès inopiné du président sortant du Burundi pose beaucoup de questions
Le président burundais Pierre Nkurunziza, âgé de 55 ans, est décédé lundi, officiellement des suites d’un « arrêt cardiaque ». Il s’apprêtait à quitter le pouvoir après 15 années à la tête du pays marquées par une crise politique meurtrière.


Le président du Burundi, invoquant la protection divine s’étendant sur son pays, avait tenu à organiser les élections générales en dépit de la pandémie de coronavirus. Si le scrutin du 20 mai dernier s’était déroulé dans le calme, il avait été marqué par beaucoup d’irrégularités, dénoncées par les évêques catholiques. Bon nombre d’observateurs avaient été frappés par le fait que le président sortant Pierre Nkurunziza, arrivant au terme de son deuxième mandat, avait décidé de ne pas se représenter (conformément à la Constitution mais à la surprise générale) et qu’il avait soutenu la candidature du général Ndayishimye, « Neva », un homme assez populaire et peu inféodé à la clique de généraux entourant le chef de l’Etat. Seuls quelques initiés savaient que le président sortant avait déclaré forfait car il était atteint par une maladie incurable et désirait gérer au mieux son retrait du pouvoir.

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