Comment changer un modèle agricole qui a atteint ses limites
Le bio et les circuits courts ou un prix abordable, ce serait l’un ou l’autre. Faux, répliquent l’agronome Philippe Baret et l’économiste Philippe Defeyt. Dans le monde d’après le covid-19, il est grand temps d’ouvrir les yeux sur les coûts cachés de notre modèle agricole.

Une alimentation « saine, écologique et locale, à un prix abordable » : six Belges sur dix sont preneurs, selon une enquête réalisée pour Greenpeace, à laquelle Le Soir faisait récemment écho. Voilà ce qui devrait réjouir les promoteurs d’un nouveau modèle alimentaire, centré sur le bio, les circuits courts et la relocalisation de la production.
Mais voilà : est-il possible de combiner local/bio et bas prix ? Les consommateurs sont-ils prêts à payer plus cher pour (mieux) manger – et donc à consacrer une part plus importante de leur budget à la nourriture ? Un nouveau modèle de production alimentaire est-il réellement une option dans une Europe où, malgré les discours sur « le monde d’après », le libre-échange mondial reste l’alpha et l’oméga de la politique commerciale ?

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