Carte blanche: «N’instrumentalisez pas les historiens dans le débat sur le passé colonial»
Il existe bel et bien un consensus historique sur les aspects les plus importants du passé colonial belge, affirment dans une lettre ouverte une série d’historiens.

Qui ? Des historiens menant des recherches sur le Congo colonial.
Quoi ? S’excuser ou ne pas s’excuser est un choix politique ; se cacher derrière le manque d’un consensus historique est un non-argument.
En tant qu’historien.nes et chercheur.ses en sciences humaines et sociales se penchant sur l’histoire coloniale du Congo, nous souhaitons répondre aux récentes déclarations portant sur l’existence contestée d’un « consensus historique » sur les atrocités commises au Congo sous le règne de Léopold II.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir22 Commentaires
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Posté par Chalet Alain, mercredi 17 juin 2020, 12:56
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Posté par Bouvy Daniel, mardi 16 juin 2020, 23:26
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Posté par Patiny Christian, mardi 16 juin 2020, 18:38
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Posté par cobbaert jean, mardi 16 juin 2020, 18:29
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Posté par Wachtelaer Claude, mardi 16 juin 2020, 17:22
Plus de commentairesCet article est écrit par un groupe d'historiens "engagés" genre Carta Académica.
Curieux, pour avoir parcours bcp de publication de gens sérieux et d'historiens comme Pierre-Luc Plasman, je ne trouve pas ce genre de contenu et surtout ce ton qui n'augure rien de crédible. En très résumé, il est vrai que Léopold II avait fait des emprunts lourds et qu'il était "obsédé" par offrir un certain bien être à la population belge et du prestige à la Belgique et pour ce faire demandais du rendement, mais curieusement, alors que la majorité des signataires sont des historiens flamands, les plus grands fauteurs de violence étaient anversois dont la société L'Anversoise". Curieux que ceux là n'en parle jamais!!!! Ah oui, mais zut les accusés sont flamands....
Un à cinq millions c’est un genocide?
Ce qui m'interpelle c'est ce qui n'est pas dit dans cet article. Le colonialisme et sa répression ne se sont pas arrêtés en 1909 à la mort de Léopold II. Au contraire, beaucoup d'historiens parlent d'une intensification de la répression entre 1910 et 1930. A cet époque, c'était Albert I qui était au pouvoir. Pourquoi les historiens ne parlent-ils pas de cette période? Pourquoi s'en tenir au seul Léopold II?
Je regrette que dans ce texte signé par des universitaires, on retrouve une référence à l'islamophobie, un concept qui est récusé par de nombreux autres universitaires. Ce terme, utilisé la plupart du temps pour interdire la critique des excès du fondamentalisme islamique me semble employé ici à très mauvais escient et ne me rassure pas sur la capacité des signataires à prendre un peu de hauteur dans le reste du débat?