La crise du coronavirus a renforcé les inégalités de revenus
Salariés ou indépendants, les ménages aux plus bas revenus ont été les plus touchés par la crise, révèle une enquête de la Banque nationale.


Malgré les mesures de confinement et la mise à l’arrêt d’une partie importante de l’activité économique, l’impact négatif sur les revenus des ménages a été fortement atténué par les mesures prises par les gouvernements – en particulier par le « chômage temporaire », par lequel les pouvoirs publics prennent à leur charge 70 % de la rémunération des salariés (plafonnée à 2.755 euros bruts) et le droit passerelle, un revenu de remplacement pour les indépendants.
Au niveau macroéconomique, c’est vrai. Si les ménages subissent en moyenne des pertes de revenu par rapport à l’évolution anticipée avant la crise, le pouvoir d’achat par habitant resterait stable cette année par rapport à 2019, expliquait la Banque nationale (BNB) dans ses dernières projections économiques, dévoilées la semaine dernière.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
ils l'ont payé cher cette étude ? Parce que j'aurais pu tirer les mêmes conclusions pour beaucoup moins cher, et bien plus vite... :)
Dans la même édition du journal, on apprend que les ménages belges à faible revenu ont perdu 47 % de leur pouvoir d’achat pendant la crise de la Covid-19 et qu’un footballeur belge reçoit un salaire net de 4 millions € par an et une prime de 2,5 millions € pour avoir signé un contrat. Et personne ne fait le lien entre les deux. Et il ne se trouve aucun journaliste sportif pour questionner l’indécence de ces salaires dans un monde où les inégalités s’accroissent.