Crash d’avion: les centrales nucléaires belges ne sont plus aux normes
Les réacteurs nucléaires ne satisfont plus aux nouvelles normes de sécurité fixées par les régulateurs européens et transposées récemment en droit belge.
Suite à l’entrée en vigueur de nouvelles normes dans un arrêté royal de février 2020, les réacteurs nucléaires belges doivent être capables de faire face à un phénomène naturel grave comme un séisme ou à un accident extrême. Par exemple, en cas de chute d’avion.
Or ce n’est pas le cas aujourd’hui. Pour les trois plus vieilles unités, construites en 1975, Doel 1 et 2 et Tihange 1, il semble évident qu’elles ne sont pas en mesure de résister « à la chute d’un avion de ligne commercial et celle d’un avion militaire représentatifs ». Mais des questions sur la résistance de ces quatre réacteurs plus récents, Doel 3 et 4, Tihange 2 et 3, se posent également.
Des travaux seront nécessaires en cas de prolongation. De quelle ampleur ? « Nous avons remis un plan d’action qui reprend une proposition d’approche pour des analyses plus détaillées. C’est sur la base de ces analyses plus détaillées que nous serons en mesure de déterminer s’il est opportun de prendre des mesures supplémentaires (…) Mais beaucoup de choses ont déjà été faites », assure la porte-parole d’Electrabel. L’Agence fédérale de contrôle nucléaire précise de son côté qu’il y a encore « de gros travaux qu’on ne peut pas faire du jour au lendemain ».
Une question de timing qui est, elle aussi, polémique au regard de la (potentielle) future fermeture de certains de ces réacteurs.
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© Rossel & Cie - 2023
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A. Elles sont plus souvent a la arrêt, donc pas faciles a atteindre. B. Très très peu de avions dans le ciel belge ces derniers temps ce qui diminue encore le risque. C. Arrêtez ces avis mortifères et répondez un leurre chaleur.
Et il est bien certain que si ces réacteurs sont la cible d'un missile de croisière ou bombardés (ce qui est interdit par les conventions internationales), ça n'ira pas très bien. Un barrage hydroélectrique non plus. Que dire d'un site Seveso? L'étape suivante pour les éliminer sera sans doute de leur demander de résister à l'impact d'une météorite. Je ne méprise pas les mesures de sécurité, mais celle-ci a ses limites. Et pour rappel, les centrales de Thiange existaient avant que l'on ne transforme l'aérodrome de Bierset d'aérodrome militaire à l'activité limitée en aérodrome civil de fret fort actif.