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Redoublement à l’école: le nombre de recours est en hausse

Les recours seraient en hausse dans de nombreux établissements scolaires. En cause ? Le non-respect des instructions formulées par la Fédération Wallonie-Bruxelles en matière de délibération dans le cadre du coronavirus.

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Temps de lecture: 4 min

Le redoublement doit être exceptionnel », précisait la Fédération Wallonie-Bruxelles dans une circulaire le 19 mai dernier, fixant les dispositions pour la fin d’année 2019-2020 en matière d’évaluation, de certification et de délibération des conseils de classe. Dans les faits, l’est-il vraiment pour autant ? Pas vraiment, à en croire la Fédération des associations de parents de l’enseignement officiel (Fapeo) et l’Union francophone des associations de parents de l’enseignement catholique (Ufapec). « Nous sommes débordés. Nous recevons quinze à vingt appels par jour en lien avec des demandes de recours en conciliation », assure Joëlle Lacroix, secrétaire générale de la Fapeo. « Les demandes de recours sont clairement en hausse dans tous les réseaux confondus », confirme Bernard Hubien, son homologue à l’Ufapec. « Les demandes concernent toutes les années, les diplômantes bien sûr, avec le CESS et le CEB, mais aussi la deuxième secondaire ».

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30 Commentaires

  • Posté par Thierry De Cuyper, mardi 30 juin 2020, 16:49

    Dans un nouveau « conseil de classe» réformé, les adolescents doivent avoir le droit de s’exprimer sur TOUS les sujets qui les concerne et donc ils doivent pouvoir donner leur avis sur leur réussite et l’orientation professionnelle qu’ils vont choisir librement (comme le prévoit le Pacte d’excellence). Il est temps pour notre F W-B de tenir compte de ces avis, comme le stipule la Convention des droits de l’Enfant qui dans son article 12 stipule que « Les États parties garantissent à l'enfant qui est capable de discernement le droit d'exprimer librement son opinion sur toute question l'intéressant, les opinions de l'enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité. »

  • Posté par Thierry De Cuyper, mardi 30 juin 2020, 16:22

    Notre enseignement est, actuellement, devenu un enseignement inclusif en primaire depuis la ratification de la Convention relative aux Droits de la Personne handicapée, adoptée à New York le 13 décembre 2006 et ratifiée par notre gouvernement en 2009. Grâce à cette ratification, notre F W-B est, aujourd’hui, contrainte de considérer que certains enfants nécessitent la mise en place de mesures spécifiques d’accompagnement pour leur donner des chances d’émancipation, telles qu’ils puissent avancer dans leur cursus ce qui s’entend évidemment sans redoubler et/ou être relégué dans l’enseignement spécialisé.

  • Posté par Thierry De Cuyper, mardi 30 juin 2020, 16:20

    La vie sera très différente après cet épisode inédit de l’épidémie du COVID-19 et nous voulons que les responsables de l'enseignement profitent de ce moment très particulier pour favoriser de meilleurs pratiques éducatives, davantage conformes aux prescrits de la Convention des Droits de l’Enfant (article 3) et de la Charte des Droits fondamentaux de l’UE (article 24) qui préconisent tous deux que, « dans tous les actes relatifs aux enfants, qu'ils soient accomplis par des autorités publiques ou des institutions privées, les Etats s’engagent à considérer que l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale, les enfants ayant droit à la protection et aux soins nécessaires à leur bien-être ».

  • Posté par Thierry De Cuyper, mardi 30 juin 2020, 16:17

    Les parents plaident pour que la décision du redoublement si elle devait avoir lieu (dans l'éventualité d'un cas exceptionnel extrêmement rare) se fasse, comme cela se fait dans les pays du Nord, dans une relation triangulaire où l’enseignant et le(s) parent(s) et le jeune joueraient tous les trois un rôle d’importance égale. Aucun partenaire ne pourrait décider SEUL du redoublement et l’imposer aux autres, la décision devant se prendre de commun accord ou par deux partenaires et la décision éventuelle de redoublement devrait pouvoir être remise en question l’année suivante, si l’on constate qu’elle ne sert pas l’élève.

  • Posté par Thierry De Cuyper, mardi 30 juin 2020, 16:14

    Dans un nouveau « conseil de classe» réformé, les adolescents doivent avoir le droit de s’exprimer sur TOUS les sujets qui les concerne et donc ils doivent pouvoir donner leur avis sur leur réussite et l’orientation professionnelle qu’ils vont choisir librement (comme le prévoit le Pacte d’excellence). Il est temps pour notre F W-B de tenir compte de ces avis, comme le stipule la Convention des droits de l’Enfant qui dans son article 12 stipule que « Les États parties garantissent à l'enfant qui est capable de discernement le droit d'exprimer librement son opinion sur toute question l'intéressant, les opinions de l'enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité. »

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