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Port du voile à l’école: une solution typiquement belge

La Cour constitutionnelle a rendu son verdict concernant l’interdiction du port du voile à l’école. Cette affaire a été traitée sous l’angle large de la neutralité scolaire, ce qui ne vide pas la question des protections ou des restrictions à appliquer, éventuellement, à ce symbole spécifique. La controverse est loin d’être éteinte.

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Chroniqueur Temps de lecture: 6 min

Le port du voile continue à diviser la société et le monde intellectuel, même si le débat à son propos s’est effiloché, sans doute par lassitude. En temps normal, l’arrêt que la Cour constitutionnelle lui a consacré le 4 juin dernier aurait davantage attiré l’attention des médias que cela n’a été le cas.

Cet arrêt prend sa source dans le règlement d’ordre intérieur de la Haute école Francisco Ferrer. Cette école supérieure de la ville de Bruxelles – donc une école publique – a adhéré au régime de neutralité défini par le décret de la Communauté française du 31 mars 1994, et a adopté un règlement d’ordre intérieur qui interdit le port de tout symbole politique, philosophique ou religieux. Ce règlement est contesté par des étudiantes musulmanes qui veulent pouvoir porter le voile pendant les cours.

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40 Commentaires

  • Posté par cuypers freddy, jeudi 9 juillet 2020, 10:45

    Ce qui bien quelques chose infantilisant ce sont nos supers cons de politiciens qui font des lois qu,ils ne comprenent même pas eux même tous de la merde

  • Posté par Robert Bob, jeudi 9 juillet 2020, 9:06

    N'est ce pas bientôt fini, ça fait plus de trente ans qu'on ne parle plus que de cette religion..............................

  • Posté par Debrabander Jean, jeudi 9 juillet 2020, 6:52

    La Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction belge, a tranché. Pour celles et ceux qui ne sont pas d'accord, on ne vous retient pas.

  • Posté par Robert Bob, jeudi 9 juillet 2020, 9:04

    Voiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilà.

  • Posté par Kadiri Nabil, mercredi 8 juillet 2020, 15:37

    Il faut alors interdire le port de la penne dans les enceintes de l’ULB, « afin de protéger les étudiant(...)s (...) qui ne portent pas » la penne « et qui pourraient subir la pression de leurs » camarades! Je n’ai fait que remplacer quelques termes par d’autres, et l’on voit directement comment ce point de vue est infantilisant, absurde et liberticide...

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