Baudouin Meunier au «Soir»: «Parler de performance dans les hôpitaux ou la justice, est-ce vraiment un gros mot?»
Durant la crise du Covid, on a constaté toute l’importance de la performance des soins de santé. Comment assurer une bonne gestion en même temps que la qualité du service rendu dans le non-marchand? Le spécialiste du secteur donne ses « recettes ».


Le non-marchand ? Sous ce nom peu avenant se cachent des acteurs vitaux de notre société, hôpitaux, maisons de repos, crèches, universités, administrations publiques, ONG et autres organisations dont la finalité est sociétale plutôt que financière. Comment assurer leur bonne gestion en même temps que la qualité du service rendu ? Voici les « recettes » suggérées par Baudouin Meunier, immergé dans ce secteur depuis plus de 40 ans via un doctorat en économie publique à l’UNamur, la participation à la transformation de deux grandes administrations publiques en entreprises, Belgacom et bpost, mais aussi la gestion de grands hôpitaux.
On doit remercier le Covid qui a sanctifié les soins de santé ?
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D'accord avec M. Meunier pour dire que "performance" ne doit pas être considéré comme un "gros mot" dans le non-marchand, mais d'accord aussi pour soutenir la nécessité d'une implication active et attentive de tous les acteurs. Personne ne doit s'isoler dans une tour d'ivoire, que ce soit les politiques, les responsables directs des diverses activités et les syndicats.
Bonjour. Article très intéressant sur le livre de Baudouin Meunier dont les thèses s'affinent avec l'expérience. Je l'ai pratiqué étant dans le camp "d'en face", sur le banc syndical, quand lui et son complice de toujours, Bernard Delvaux, sont venus à Belgacom comme consultants pour accompagner les bouleversements organisationnels pour passer d'une "administration" à une entreprise commerciale. Il est indispensable que, comme il le dit, que le personnel, via les organisations syndicales, n’apportera son concours que si il est impliqué dans le processus aussi tôt et aussi pleinement que possible. Je souhaite aussi demander un effort orthographique. Dans notre belle langue (comme dans bien d'autres) une phrase interrogative écrite impose l'inversion du sujet contrairement à l'oral où l'intonation montante permet de comprendre le sens interrogatif de la phrase. Et même s'il s'agit de la retranscription d'un entretien je pense que l'écrit impose l'inversion du sujet. Il aurait donc fallu écrire: Doit-on remercier le Covid qui a sanctifié les soins de santé ? (et non: On doit...) Est-ce nouveau ? (et non c'est nouveau?) ...