Moscou 1980, les Jeux défigurés: quand le gouvernement belge dit non et que le COIB dit oui
La délégation belge s’est rendue aux Jeux de Moscou sans l’aval du gouvernement Martens III qui souhaitait suivre la demande américaine de boycott. Une décision qui a obligé le COIB à financer l’entièreté de l’expédition olympique.


Y aller ou pas ? Dans la tête des dirigeants du Comité olympique et interfédéral belge (COIB) de l’époque, la question de la présence noir-jaune-rouge aux Jeux olympiques de Moscou ne s’est jamais vraiment posée. Dès les premières rumeurs de boycott en provenance des Etats-Unis, au mois de janvier 1980, et des risques de « contagion » auprès des pays alliés par l’intermédiaire de « pressions amicales », la mise au point est très nette à l’avenue de Bouchout.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Bravo au COIB d'avoir , grâce aussi à ce grand Monsieur que fût François Narmon, poursuivi dans la voie de la participation aux Jeux olympiques en se démarquant ainsi de Maertens, suiveur de ce grand crétin politique que fût Carter; pour rappel , ce dernier avait déjà pourvu abondamment en matériel militaire sophistiqué les bandes de talibans (combattants d'Allah) en guerre contre le pouvoir légal en Afghanistan mais qui avait le tort d'avoir des sympathies communistes...ce n'est que plus tard que vint l'intervention militaire soviétique. Carter ne sut d'ailleurs pas gérer la crise de la prise d'otages en Iran en organisant une expédition par hélicoptères qui échoua lamentablement (peut-être aussi un retour à l'expéditeur organisé par le KGB...)