À Molenbeek, les mosquées espèrent enfin du répit
Dans les mosquées de Molenbeek, dont certaines ont été accusées de favoriser le radicalisme chez les jeunes, la réaction à l’arrestation de Salah Abdeslam, le principal suspect des attentats de Paris, se situe entre indifférence, soulagement et ras-le-bol du doigt toujours pointé vers elles.

Jamal Habbachich, le président du Conseil des mosquées de Molenbeek, rencontré à la mosquée Attadhamoune, ne cache pas sa colère. Pour lui, c’est une journée ordinaire. Il organise les cours de langues pour enfants dans l’école de la mosquée. L’important intérêt – démesuré – des médias pour les mosquées n’a donc pas lieu d’être. À 11h45, les enfants quittent l’école. Une sortie « perturbée » par la présence inutile de journalistes auquel il ne veut toujours pas faire de déclarations.
Quelques échanges plus tard, le président du Conseil des mosquées précise qu’il a un message et un seul à faire passer, outre son ras-le-bol : « les mosquées, c’est notre responsabilité. Nous gérons ce qu’il s’y passe. En dehors de la mosquée, la sécurité des citoyens relève des différents organes de sécurité. S’il y a eu faille, c’est de leur responsabilité, pas de la nôtre » , martèle M. Habbachich.

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