Une nouvelle activité «très relaxante» née pendant le confinement
Des activités sont nées durant le confinement. Vont-elles rester ancrées dans notre quotidien ? Aujourd’hui : le potager.

Depuis le début du confinement, cultiver son propre potager est devenu le passe-temps de beaucoup de Belges. Sophie De Bruyne, 24 ans, a voulu se lancer en avril, alors qu’elle n’avait pas de jardin. « Près de chez moi, à Jette, il y a toujours eu des potagers collectifs et ce concept m’intéressait. » Après quelques recherches, la jeune femme a décidé de louer une parcelle de potager dans la commune flamande de Dilbeek. 55 m2, la plus petite taille. « Je n’avais pas envie de passer le confinement et l’été sur ma terrasse, donc autant créer mon propre petit jardin. »
Pour Lia, 21 ans et étudiante en écriture multimédia, c’était aussi une grande première. Début mai, alors qu’elle suivait ses cours à distance, elle s’est rendue dans une pépinière pour acheter des graines et faire pousser des plantes aromatiques chez elle. « J’avais aussi acheté des kits tout faits pour planter des poivrons. » Elle a ensuite construit des cagettes en bois et bêché la terre de son jardin pour agrandir son potager. « Fraises, patates, betteraves, carottes, choux, concombres, salades, brocolis et plusieurs variétés de tomates et de courgettes… En plus des aliments, j’ai aussi planté des fleurs. »
Avec l’aide de son père, Sophie a également travaillé la terre de sa parcelle et a planté une soixantaine de graines en tout genre. « C’était tard pour la saison, certaines choses ont pris plus de temps à pousser. » Aujourd’hui, ses récoltes s’accumulent. « On ne sait pas forcément tout garder dans son frigo, c’est bien trop pour ma consommation personnelle. Par exemple, j’ai beaucoup de plans courgettes et de salades. »
Sophie a alors mis quelques légumes et confitures faites maison en vente à petit prix sur sa page Instagram. « Mon entourage, mes amis proches et ma famille me les achètent. En général, tout part. » Son but n’est pourtant pas de lancer un commerce, mais de découvrir une nouvelle activité, qui est à présent devenue une passion. Lia, quant à elle, consomme l’entièreté de ses productions avec sa famille. Cette expérience lui a donné envie de s’intéresser aux producteurs locaux. « Leurs légumes sont de bien meilleure qualité et ont plus de goût que ceux qu’on trouve en grande surface. Ça m’encourage aussi à cuisiner et tester de nouvelles recettes car je ne veux pas gâcher ce que je cultive. »
Une routine post-confinement
Les deux femmes veulent continuer à entretenir leur potager après les vacances d’été. Il faut néanmoins être capable d’insérer cette routine dans son emploi du temps. « On prend très vite le pli », explique Lia. « Avant de partir au travail le matin, j’ai pris l’habitude de regarder l’état de mes plantes. Puis le soir, je fais un tour pour tout arroser. » Quand Sophie n’a rien de prévu, elle reste parfois toute l’après-midi dans son nouveau jardin. « Ça peut être à la portée de tous quand on a un petit bout de terre. C’est enrichissant et gratifiant d’avoir sa petite production locale. » Durant le confinement, Lia voyait cela comme une simple occupation. « Maintenant qu’on s’est déconfiné, ça m’apporte un certain calme : c’est très relaxant. »
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