La détresse à Beyrouth: «Je n’ai déjà plus de travail, maintenant j’ai perdu ma maison»
La ville est sens dessus dessous. Derrière l’abattement des habitants de la capitale libanaise, il y a aussi une colère face à un système politique défaillant.

Au lendemain de l’explosion qui a ravagé Beyrouth, les Libanais sont abattus. Des millions de vies ont été chamboulées, ont basculé en une fraction de seconde. Même ce qui passionnait l’opinion hier – par exemple, de manière désormais quasi anecdotique, le verdict dans le procès de l’assassinat de Hariri est reporté au 18 août – est totalement effacé à cause de la double déflagration.
Assis sur un fauteuil de son salon de coiffure dans le quartier de Geitawi, Joseph Daoud a le regard dans le vide. « J’étais debout juste là à côté du bac de shampoing quand j’ai entendu la première explosion, je suis sorti en courant pour voir et là on a senti la deuxième. On a été soufflés », dit-il en montrant ses blessures, une dizaine de points de sutures sur les bras, la tête, les jambes.

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