Biélorussie: l’œil de Moscou pris dans la tourmente à Minsk
Face aux foules biélorusses rejetant son allié Loukachenko mais pas la Russie, le Kremlin est à la recherche d’un plan B. Il est loin d’offrir un soutien sans faille au président biélorusse.
A Moscou, l’heure est à la retenue. A la veille des deux manifestations de dimanche à Minsk (lire ci-contre), Alexandre Loukachenko a pris son téléphone pour appeler Vladimir Poutine. Dans une Biélorussie en pleine ébullition depuis sa réélection contestée après déjà un quart de siècle au pouvoir, le président biélorusse espérait recevoir de fermes assurances de la part du chef du Kremlin, son allié. Le compte rendu par les deux chefs d’Etat révèle la fébrilité de l’un, l’inquiétude de l’autre, mais surtout un possible fossé entre eux. Alexandre Loukachenko a affirmé avoir obtenu du grand frère la garantie d’une « aide complète ». A quelque 700 kilomètres de Minsk, le Kremlin s’est contenté de se dire « confiant » sur une solution prochaine. Tout en se tenant prêt à intervenir dans le cadre du pacte militaire entre les deux pays.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Le problème de Poutine, c'est que s'il soutient trop ce dictateur, c'est que le peuple biélorusse le lui fasse payer en se tournant vers l'Europe par défi et par méfiance.
Pas de port du masque en Biélorussie? Je n'en vois quasi aucun sur la vidéo... Ils sont sans doute immunisés. Courage au peuple de Biélorussie pour faire partir ce dictateur!
Sous l'œil de l'ours russe et sous la griffe de l'aigle américain, la Biélorussie s'apprête à vivre une révolution colorée ...