Les histoires d’assises: le double incendiaire de Nivelles fut décapité
Série d’été. À deux reprises, et à 10 ans d’intervalle, le fonctionnaire des accises tenta de donner la mort à sa famille. Sa dernière épouse fut assassinée, il larda de coups de couteau deux de ses enfants. Au pied de l’échafaud en 1851, il sanglotait encore sur son sort.


En ce mardi 15 avril 1851, Rémi François Ghislain Bomal est réveillé en la prison pour être conduit à l’échafaud à Bruxelles. Cet homme rustre, violent, dédaigneux pour autrui, est en pleurs. Il a passé les heures qui précèdent son exécution sous l’assistance religieuse de l’abbé Cels. Dans la charrette pénitentiaire qui l’emmène vers les lieux de l’expiation de ses crimes, il n’a de cesse d’embrasser le crucifix de l’abbé Cels. Il a demandé une dernière faveur lors de la toilette qui précède chaque exécution : celle de lui couper des mèches de cheveux à remettre à ses enfants qu’il a pourtant voulu tuer. Il demande aussi à parler avec ses gardiens et le directeur de la prison.

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