Négociations fédérales: «L’impasse actuelle pose problème en termes démocratiques»
Pour Jean Faniel, le directeur général du Crisp, l’absence de gouvernement, quinze mois après les élections, devient problématique. Mais il n’en rend pas les partis seuls responsables.


Quinze mois après les élections législatives, peut-on, démocratiquement, poursuivre indéfiniment le « carrousel » des informateurs/préformateurs royaux, ou convient-il d’acter l’impossibilité de former un gouvernement majoritaire et retourner aux urnes, quelles que puissent être les conséquences électorales ? Nous avons interrogé Jean Faniel, le directeur général du Crisp (Centre de recherche et d’information socio-politiques).
Quelles conclusions tirez-vous de l’échec de la mission de Bart De Wever et Paul Magnette ?

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir25 Commentaires
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Posté par Chalet Alain, mercredi 19 août 2020, 13:08
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Posté par Dupont Stéphane, mercredi 19 août 2020, 9:47
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Posté par Jules Vandeweyer, mercredi 19 août 2020, 9:35
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Posté par FREDERICK Christian, mardi 18 août 2020, 10:31
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Posté par Bouko Christian, lundi 17 août 2020, 23:14
Plus de commentairesLa NVA est séparatiste, ce qui déplaît fort aux francophones. Et le VB a un programme socio-économique nettement à gauche, avec une volonté de réduire l'immigration et de scinder aussi la Belgique. Ce sont donc des populistes (surtout le VB), qui proposent des solutions simplistes et plutôt nuisibles, mais qui plaisent à la partie peu éduquée de la population. Cela n'en fait pas des extrémistes, contrairement au PTB qui propose une politique franchement communiste.
Les deux faux ennemis ont remis leur tablier, buiten les dépeceurs de la Belgique.
Ce que Deckers Björn dénonce ici, il aurait fallu, et depuis des années que les médias flamands le dénoncent au nord du pays (NVA et VB c'est bien les extrémistes qui ont beaucoup de voix). Au contraire, ces partis sont accueillis par les chaînes télé (le cordon sanitaire autour du VB a sauté), ont bonne presse depuis des années. Aujourd'hui, ils sont (à 50% à leurs 2) dans le conseil d'administration de la VRT avec Vandenbrande comme président. Il n'y a pas de mauvais électeurs, mais l'électeur flamand cède un peu facilement aux chants des sirènes qui leur promettent monts et merveilles ("sans ces junkies de Wallons, la Flandre ira beaucoup mieux et vous serez plus riches"). BDW a su convaincre et aujourd'hui, il est dépassé sur son extrême-droite.
Tout ce cirque prouve le non sens de la démocratie représentative. On vote pour des idéologies qui ne proposent que des menus à prendre ou à laisser. La démocratie participative passerait outre tous ces blocages. Après la mort des divinités, il est temps de mettre à mort toutes ces idéologies archaïques.
Si vous voulez former valablement un gouvernement fédéral durable il faudrait peut-être commencer par la (re)création de partis fédéraux !