Colson Whitehead: «Nos vies virent entre la tragédie et l’absurde»
Après « Underground Railroad », Colson Whitehead poursuit, avec « Nickel Boys » l’exploration de la blessure raciale de l’Amérique. Et ça fait mal. Comme le font d’autres livres d’Afro-Américains.


Elwood Curtis est un jeune type plein d’espoir. Il étudie bien, sa grand-mère le pousse, il est prêt à aller à l’université, entraîné par les discours de Martin Luther King qu’il écoute inlassablement sur son lecteur de 33 tours. Pour aller reconnaître les lieux de l’université, il fait du stop. Un automobiliste le prend. Et, quelques kilomètres plus loin, est arrêté par la police : la voiture est volée. Elwood n’a rien à y voir. Mais il est arrêté, condamné, envoyé à la maison de correction de Nickel Academy, en Floride. C’est qu’il porte le signe de la culpabilité : il est Noir.

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