Comment Trump espère transformer le désastre sanitaire en success-story et assurer sa réélection
Dos au mur face à un rival démocrate placide et serein, le président sortant a façonné une convention virtuelle à sa main, et projette d’user un langage apocalyptique pour réveiller ses supporters dans le doute.


La lumière des projecteurs, pour enfin lancer une course présidentielle tout sauf haletante, par la faute du coronavirus. A l’orée de la convention républicaine qui s’ouvre virtuellement ce lundi, à cheval entre Charlotte (Caroline du Nord) et Washington, Donald Trump est en colère. Contre le « virus chinois », pour l’essentiel, qui lui a gâché son année de campagne pour une réélection qu’il pensait acquise, croissance et prospérité obligent. 180.000 Américains sont morts, près de 6 millions ont été contaminés, 14,8 millions pointent au chômage depuis mi-mars, et la seconde vague de la pandémie menace de surgir dans un pays terrassé par la première.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Le ridicule ne tue pas aux états unis , car il ne porte pas d'uniforme.
La meilleure tactique de Biden c'est de se taire. Dès qu'il parle, il perd des points dans les sondages. C'est sans doute pour cela qu'on lui a conseillé de rester sagement dans son bunker, masqué, sous le prétexte de la crise sanitaire. On lui a certainement aussi fait observer que les quelques bêtises de Trump suffisaient pour le faire progresser dans les sondages. Alors, pourquoi en faire plus ? Par contre, dans les semaines à venir, il ne pourra plus avancé masqué. Il va y avoir du spectacle ...
Nouvelle erreur de français du Soir : "...et projette d’user un langage apocalyptique.." au lien de" ..et projette d’user d'un langage apocalyptique..". Une lettre et une apostrophe qui font une grande différence...
L'imprécation du journaliste - bien dans le ton européen - suffit pour nous bercer d'illusion - ne suffira pas pour éviter l'imaginable.