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Enquête du «Soir» sur les tests et le traçage: «Le problème vient des labos»

Pour être capable de vivre avec le coronavirus, il faut un système de testing et de tracing performant. La Belgique s’améliore, mais les délais sont encore trop longs. Les laboratoires sont pointés du doigt.

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Temps de lecture: 1 min

Le citoyen belge n’a pas toutes les clés en main pour lutter contre l’épidémie. Le monde politique dispose au moins de deux précieux leviers : testing et tracing. Une récente étude de l’Imperial College de Londres démontre qu’il est possible de réduire le facteur de transmission du virus de 26 % si ces deux outils sont pleinement opérationnels.

En mai dernier, Le Soir dressait un premier bilan, attribuant une note de 6/10 au testing, contre 4 pour le tracing. Nous avons répété l’exercice : incontestablement, il y a progrès. Mais il reste un bon bout de chemin à parcourir.

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17 Commentaires

  • Posté par Chalet Alain, mardi 25 août 2020, 11:18

    Trois problèmes: 1) On teste au petit bonheur la chance, sans véritable stratégie 2) Avant d'envoyer un prélèvement à un labo, il faut que la population ait effectivement des instructions simples et claires et qu'il y ait assez d'équipes pour effectuer les prélèvements 3) L'acheminement des prélèvements vers les labos est chaotique et lent.

  • Posté par Raspe Eric, lundi 24 août 2020, 20:10

    Pour expliquer le choix de la méthode de test, il est utile de consulter le document explicatif de l'UCL (https://www.louvainmedical.be/sites/default/files/content/article/pdf/yombijc_1.pdf). Je cite : "Selon l’un des traditionnels postulats de Koch, l’isolation et la culture du pathogène en laboratoire à partir d’un échantillon d’organe malade est le «gold standard» du diagnostic d’une maladie infectieuse. Toutefois, cette méthode de détection est lente et nécessite un équipement et des techniques de culture spécifiques qui sont limitées à certains types de laboratoires (niveau de sécurité élevée: L3 et L4). Face à cette pandémie, sur le terrain, une technique plus rapide et plus accessible était indispensable pour identifier, isoler et traiter sans tarder les patients atteints. L’alternative, devenant l’examen de choix pour le diagnostic, est la recherche directe de l’ARN viral par PCR (Polymerase Chain reaction)." Un autre problème lié à l'utilisation du test par culture du pathogène est qu'il faut le maintenir vivant ou infectieux entre le prélèvement et le test sous peine de faux négatifs. Cette technique, utile pour l'exploration scientifique de la maladie ne requiert-elle pas une logistique plus coûteuse que le test PCR? Certes, la PCR positive n'indique pas toujours un état infectieux mais le fait très souvent au moment clé de l'infection (quelques jours avant l'apparition des symptômes et au début de celui-ci). Ceci explique-t-il pas pourquoi ce test est le seul recommandé? Quand un écossais monte sur un arbre, il doit s'assurer d'avoir mis son caleçon.

  • Posté par MEEUS Gilles, lundi 24 août 2020, 17:49

    Info de ce 24 août : dans un gros labo de l'Isère (Grenoble et alentours), on manque aussi de réactif, donc on n'analyse que les cas prioritaires (veille d'opération, accidentés, etc.).

  • Posté par Corbisier Maurice, lundi 24 août 2020, 15:35

    Votre titre m'étonne ....je partage l'avis de quelques lecteurs...faut-il résumer le problème aux labos..j'avoue que le comportement du gouvernement m'interpelle!

  • Posté par P AR, lundi 24 août 2020, 15:30

    S'il est évident qu'il faut appliquer des mesures de prévention , l'utilité des tests PCR de masse (sur sujets sans signes cliniques , en dehors du tracing) est discutable. Le ministre fédéral allemand de la santé (Jens Spahn) a déclaré récemment :"Nous devons faire attention de ne pas tester de manière trop large de façon à éviter d'avoir trop de faux positifs. Les tests ne sont pas fiables à 100 % et même s'il est petit , il y a un taux d'erreur. Quand le taux d'infection diminue et qu'en même temps on teste beaucoup plus de personnes , on a beaucoup plus de faux positifs que de réellement positifs". Actuellement , l'Allemagne fait environ neuf cent mille tests par semaine et le taux de positivité y est d'environ 1 % (derniers chiffres : 9393 positifs en 7 jours) . Le taux de positivité y était environ 10 fois plus élevé au pire de la crise . Il y a actuellement en Allemagne 245 patients covid en soins intensifs , pour une population de 83 milllions d'habitants , ce qui montre que la prévalence du virus est faible. Le nombre de décès covid est de moins de 10 par jour (2 hier). Pendant les dernières semaines , le Grand Duché de Luxembourg a pratiqué les tests de masse , ce qui lui a valu d'être placé en zone rouge (plus on cherche , plus on trouve) malgré un nombre de décès covid par million d'habitants 4 fois moins élevé qu'en Belgique. Un test PCR positif ne signifie pas que la personne concernée est contagieuse. Je cite Swissmedic "La PCR est une méthode permettant d'amplifier in vitro les acides nucléiques (ADN ou ARN) présents dans un échantillon et de les mettre ensuite en évidence avec des systèmes de détection appropriés. Cependant la détection de l'acide nucléique ne fournit aucune information sur la présence d'un agent pathogène INFECTIEUX. Cela ne peut se faire que par la détection et la multiplication des virus en culture cellulaire" . Un nombre de tests beaucoup plus élevé aurait été utile en pleine épidémie , plutôt que de conseiller , comme en France , aux personnes symptomatiques de prendre du paracetamol. D'un autre côté , l'argent alloué pour des tests de masse d'utilité discutable pourrait être utilisé pour améliorer la situation dans les hôpitaux (augmentation de personnel , des salaires et diminution de la charge de travail).

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