Le Grand Tour: «La culture, un bien de première nécessité?»
Ce lundi marquait la seconde étape du « Grand Tour ». 24 kilomètres pour relier Bertrix à Poix Saint-Hubert autour de la question : « La culture, un bien de première nécessité ? ». Dès les premiers mètres, les marcheurs envisagent une sous-question. La culture est-elle un bien ? « La notion de bien est assez opposée à celle de culture », admet une partie du groupe. « Le bien, c’est un concept assez figé, concret et limité. La culture, elle, est mouvante ! »

Si la définition de la culture a été vue hier par le groupe de marcheurs, il leur restait à se pencher sur celle du bien de première nécessité. « Personnellement, cette notion de première nécessité n’est pas mon moteur. Quand je joue ou mets en scène une pièce, je n’ai pas l’impression d’accomplir une action de première nécessité. Par contre, la mise en commun de sujets, de problématiques ou d’idées créatives avec le public, ça, je le considère comme d’une très haute importance. » Ce sont les mots de Sébastien, marcheur du Grand Tour mais également comédien et metteur en scène. Il partage avec les autres participants, pas tous travailleurs dans le secteur culturel, l’idée que la pratique de la culture, elle, est de première nécessité. « C’est ce qui nous rend vivant, avance un autre marcheur, pour qu’une personne accède à la culture, elle doit se mettre en mouvement, sortir de chez soi, voir dehors. Le mouvement fait la culture. Et il est impératif d’offrir à chacun l’opportunité de se mettre en mouvement. »

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