Le dépistage du sida sans médecin n’est plus financé

Ce jeudi matin, les experts du Conseil supérieur de la santé (CSS) rendront publiques leurs conclusions sur les conditions strictes selon lesquelles pourrait être étendu un dépistage du virus du sida démédicalisé (sans présence nécessaire d’un médecin) et décentralisé (en-dehors d’un milieu hospitalier), grâce à des tests rapides qui, sur base d’une goutte de sang, donnent une réponse (à confirmer ensuite) en quelques minutes. L’avis détaille certes les conditions de formation du personnel non médical qui devrait procéder à ce dépistage, notamment sur base des différentes expériences-pilote menées ces dernières années auprès d’un public homosexuel masculin, de milieux festifs ou d’immigrants. Les experts du CSS soulignent donc la prudence nécessaire pour ce nouveau mode de dépistage, mais ne s’y opposent pas.