Combler les lacunes et réduire les inégalités: le double défi de la rentrée
Rattraper le retard des classes dans leur apprentissage et réduire entre élèves les écarts de niveaux accentués par le confinement : tout se jouera dès les premiers jours de septembre

En septembre, il ne faudra pas reprendre le cours des matières sans se soucier du niveau des élèves, mais commencer par faire un bilan de compétences. Si l’on recommence exactement comme avant, on aura une école qui enseigne mais qui n’aura rien appris », avertissait, lundi, le psychopédagogue Bruno Humbeeck dans ces colonnes.
Tant pour la ministre de l’Enseignement, Caroline Désir, que pour les différents réseaux d’enseignement, la priorité de cette rentrée semble bel et bien de combler les retards tout en réduisant les inégalités scolaires.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir15 Commentaires
EXTRAIT "Un conseil aux étudiants ? Il faut s’y mettre tout de suite mais pas n’importe comment. Il faut apprendre à structurer son temps en investissant sur ce qui est essentiel. Tout en prévoyant des moments off." MA REMARQUE : Si les étudiants inscrits l'appliquaient, il y auraient beaucoup moins d'échecs! Donc oui, la cause première des échecs est le manque de travail régulier si l'on est bien orienté, comme le précise Catherine Dehon, professeur de statistiques à l'Institut Solvay (ULB) et spécialiste des problèmes étudiants.
EXTRAIT : Nicolas Marquis "L’enseignement supérieur, c’est un mur qui se construit petit à petit, si les bases ne sont pas solides le retard sera difficilement rattrapé par la suite. "Merci de le dire! Car, tout le monde, tant les pédagogues que les politiques et la population propagent des slogans : "On peut prendre n'importe quelle option dans le secondaire et faire des études universitaires"; "Les résultats dans le secondaire ne sont pas significatifs : on peut être nul dans le secondaire et réussir à l'université"; Les élèves sortant du technique peuvent réussir à l'université";etc! Je signale qu'il en va de même des maths dès le début du secondaire.Tous les profs ne se lassent pas de le rappeler aux élèves qui sont convaincus qu'en travaillant "à fond" 1 jour avant les contrôles et 3 avant les examens ils réussiront! Quelques uns, peut-être, mais "réussir" ne signifie pas "maîtriser", ce qui se paye plus tard!!!
Merci à Monsieur Marquis de préciser que les lacunes de l'enseignement obligatoire sont constatées depuis longtemps.Enfin un pédagogue qui ose lever l'omerta sur le scandale du quasi-illettrisme des diplômés du CESS.Les responsables sont les ministres de l'éducation successifs qui depuis 1970 imposent des réformes plus destructrices les unes que les autres!Ils ont été guidés par ceux qu'ils considéraient et considèrent encore comme les " experts" c'est-à-dire les pédagogues!Un seul ministre a compris leur rôle néfaste : Pierre Hazette qui fut ministre de l'éducation de 1999 à 2004.Il avait d'excellentes idées pour relever le niveau de l'école mais elles étaient exigeantes et il n'a pas été suivi!!!Des pédagogues, il a dit :"Nous avions un excellent enseignement qui a été boulversé par les pédagogues liégeois, (G. de Landsheere et M. Crahay).Il exècre leur successeur Dominique Lafontaine!Ma remarque : L'influence de ces pédagogues qui ont introduit le vers dans le fruit était politique!!!
EXTRAIT ".......:cela permettra aux enseignants de prioriser leurs apprentissages et ainsi d’aider leurs élèves à combler le mieux possible le retard accusé l’an dernier ». MA REMARQUE : Je ne comprends pas Quentin David qui parle de "combler le retard accusé l'an dernier" car d'une part il n'y a pas eu de matières nouvelles, rien que des exercices sur les matières vues et d'autre part, seul le cours de maths qui est encyclopédiques demande que soient vus quelques chapitres précis pour ne pas handicaper l'année suivante. Quand j'entends tout ce bla-bla sur les soi-disant retards à combler, je me demande si l'on sait de quoi on parle!!! Et la ministre qui n'a rien compris prends des mesures inopportunes. Contrairement à ce que dit Bruno Humbeeck, cette rentrée aurait presque pu être semblable aux autres sans ce rabattage médiatique! Un seul bémol : remettre les élèves au travail!
Il est normal que ce que dit Quentin David soit incompréhensible vu que c'est un administratif, et un politicien.