Liban: l’enjeu titanesque de la reconstruction à Beyrouth
L’explosion du 4 août a ravagé le patrimoine architectural de la capitale libanaise. Plus de 640 bâtiments historiques touchés, des dizaines qui menacent de s’effondrer.

A 500 mètres à vol d’oiseau du lieu de l’explosion, se dresse un joyau du patrimoine architectural libanais : le palais Sursock. Nichée dans un écrin de verdure, cette demeure aux allures de château a été construite par une famille de commerçants grecs orthodoxes en 1870. Ses descendants l’habitent toujours. « Cette maison a survécu à l’époque ottomane, au mandat français, aux deux guerres mondiales, à la guerre civile du Liban et voilà, elle a été soufflée en un instant, » dit le propriétaire, Roderick Cochrane Sursock, les pieds dans les gravats.
A l’intérieur le spectacle est saisissant. Sous les hauteurs de plafonds ornés de bas-reliefs, les tableaux italiens du XVIIe sont éventrés, les sculptures de marbre amputées, des fragments de miroirs et de lustres en cristal jonchent les meubles en morceaux. « Je me sens chaque jour de plus en plus mal parce que je réalise l’ampleur des dégâts, les dommages sont incommensurables, », dit-il.

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Il y a déjà longtemps que les islamistes ont tué ce beau pays