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La précarité augmente le facteur de risque face au Covid-19

« Nous ne sommes pas égaux face au virus », estiment deux chercheurs de l’ULB : les plus précaires sont parmi les plus exposés. Ils plaident pour un travail de prévention grâce aux acteurs intermédiaires du terrain, loin de tout discours infantilisant ou moralisateur.

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Journaliste au service Société Temps de lecture: 4 min

Il est désormais acquis qu’il va falloir vivre avec le SARS-Cov2 et continuer d’apprendre sans cesse de lui. Si les données médicales ne manquent pas concernant les populations les plus vulnérables de par leur âge ou leurs comorbidités, les facteurs sociaux de l’exposition au virus sont toutefois en reste. De nombreuses études cliniques ont en effet mis en évidence des facteurs de risque de contracter des formes sévères du Covid-19, mais le rôle des déterminants sociaux a jusqu’ici été très peu étudié, pointent l’épidémiologiste sociale Judith Racapé et le professeur de sociologie Andrea Rea (ULB).

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3 Commentaires

  • Posté par LIENARD NORBERT, samedi 29 août 2020, 11:27

    Le "croissant pauvre" est surtout habité par des gens qui ne respectent pas le port du masque, la distanciation et le lavage des mains,pourtant il ne faut pas être riches pour respecter ces recommandations, il faut juste ne pas se croire plus malins, quant aux sans abris c est une autre histoire

  • Posté par Rous Christian, vendredi 28 août 2020, 7:49

    Vous avez du chercher dans votre photothèque pour trouver un sdf à côté d'une boite de coca et de bouteilles d'eau. D'habitude c'est plutôt Carapils et autres Gordon. Ceci n'est pas un jugement de valeur mais une simple constatation. Il ne faut pas s'étonner dans ces condition d'être plus vulnérable..... à toutes les maladies y compris le Covid. Interrogez les services de garde des hôpitaux publics au sein des grandes villes. Ce sera édifiant.

  • Posté par Biagini Benoît, jeudi 27 août 2020, 21:02

    Sciensano collecte uniquement l'âge et la commune!!!!! On croit rêver. Le quartier, la rue, la façon de vivre, le milieu social, l'accès aux médias, le niveau scolaire, ledegré de compréhension de la langue.....Des infos jugées probablement dénuées d'importance pour réaliser un travail de prévention efficace.

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