Négociations fédérales: Egbert Lachaert attendu chez le Roi, priorité à la coalition «Vivaldi»
Egbert Lachaert est depuis dix jours chargé par le Roi « de prendre les initiatives nécessaires permettant la mise en place d’un gouvernement qui s’appuie sur une large majorité au parlement », comme le demande le Palais.

Le chargé de mission royale, le libéral flamand Egbert Lachaert, rendra son rapport au Roi vendredi à 11h00. Le président de l’Open VLD est en train de tester la formule d’une coalition dite « Vivaldi », rassemblant les libéraux (Open VLD et MR), les socialistes (PS et SP.A), les écologistes (Ecolo et Groen) et les chrétiens-démocrates flamands du CD&V.
Egbert Lachaert est depuis dix jours chargé par le Roi « de prendre les initiatives nécessaires permettant la mise en place d’un gouvernement qui s’appuie sur une large majorité au parlement », comme le demande le Palais.
Après l’échec de la mission PS/N-VA menée par Bart De Wever et Paul Magnette, la main est passée aux libéraux, et singulièrement à l’Open VLD. Le 13 août, les bleus avaient signé un communiqué commun avec les écologistes émettant des réserves principalement sur le volet institutionnel proposé. Cette sortie avait précipité la fin de la mission menée par le socialiste et le nationaliste flamand.
Même si Egbert Lachaert a indiqué laisser la porte ouverte à toutes les options, celle de la « Vivaldi » semble davantage tenir la corde et est testée en priorité. Cette formule « est actuellement explorée », a-t-on confirmé jeudi du côté de l’Open VLD. Mais si cette coalition ne voit pas le jour, « il y a d’autres options », a-t-on ajouté chez les libéraux flamands.
Egbert Lachaert a clairement signifié, lors d’un entretien mercredi avec le président de la N-VA Bart De Wever, qu’une coalition sans son parti était pour le moment à l’étude. Les liens ne sont toutefois pas rompus entre l’Open Vld et la N-VA, a-t-on précisé dans les deux partis. Cette rencontre entre le libéral et le nationaliste aurait permis d’arrondir certains angles. Il reste moins d’un mois avant que l’actuel gouvernement dirigé par Sophie Wilmès ne doive demander la confiance à la Chambre, le 17 septembre. La coalition « Vivaldi » disposerait de 87 sièges sur 150.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Magritte aurait dit : "Ceci n'est pas un pays"...
Le PS ne devrait pas s'allier dans un bloc de droite depuis qu'Ecolo a viré sa cuti à droite. Le PS a des priorités à respecter entre ce qui est négociable et ce qui ne l'est pas. La taxe sur les hautes fortunes et la chasse DRASTIQUE de la fraude et évasion fiscale devraient être de l'ordre du non négociable. Quant au fait que le MR veut continuer la politique de la suédoise devrait être directement disqualifiant pour le groupe progressiste de gauche car incompatible et appauvrissant pour les classes moyennes et les précarisés.