Angela Merkel et la crise migratoire: «Yes, we did!»
Cinq ans après la fameuse phrase de la chancelière « Wir schaffen das » (« On va y arriver »), l’Allemagne tire un bilan positif de l’intégration de plus d’un million de réfugiés. Mais le prix à payer est lourd : le pays est profondément divisé et l’extrême droite plus violente que jamais.

Et si c’était à refaire ? Elle le referait ! « Je prendrais aujourd’hui la même décision », a assuré la chancelière Angela Merkel lors de sa conférence de presse estivale, vendredi. Une décision historique, celle d’accueillir plus d’un million de réfugiés en 2015 et 2016, qui avait plongé l’Allemagne dans un chaos humanitaire sans précédent depuis la fin de la guerre.
Une phrase restera dans les livres d’histoire, celle prononcée par la chancelière il y a cinq ans, le 31 août 2015, alors que des centaines de milliers de demandeurs d’asile se pressaient aux portes de l’Union européenne. « Yes we can », avait lâché Angela Merkel : « Wir schaffen das » (en français : « On va y arriver »).

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Glückwunsch frau Merkel
En raison de la chute de la démographie plus importante encore chez eux qu'ailleurs en Europe, elle avait le choix ou de fermer ses frontières et de faire encaisser aux Allemands suralimentés et gorgés de biens de consommation une baisse drastique et continue de leur niveau de vie ou de les ouvrir pour compenser le déficit de main-d'oeuvre au prix d'un choc culturel..