Proche-Orient: la vie des Libanais est gangrenée par un confessionnalisme oppressant
Le système politique libanais repose sur les communautés religieuses. Chrétiens, sunnites, chiites, druzes, etc. se répartissent les rôles. Pour le meilleur et surtout le pire.


Pour de nombreux Libanais, la source principale de leurs tourments porte un nom : le confessionnalisme. Le vétéran Michel Aoun, président chrétien maronite de la république libanaise, s’est résolu ce 30 août à admettre que « seul un État laïc est capable de protéger le pluralisme, de le préserver en le transformant en unité réelle » et donc à demander « que le Liban soit déclaré État laïc ». Mais, même si d’innombrables Libanais appellent cette (r)évolution de leurs vœux – et même si l’ombrageux parti chiite Hezbollah s’est montré ouvert à la négociation –, il y a loin de la coupe aux lèvres.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
...et gangrénée par l'ultra-libéralisme de ces dizaines d'années.
La situation religieuse au Liban est telle qu'il n'est sans doute pas une mauvaise idée de commencer par ce "Taëf" dont nous parle Antoine Courban, et ce même s'il nous paraît encore archaïque.
Vivement la fin des religions, TOUTES!!!
Il ne fut pas se faire trop d'illusions. C'est le sectarisme qu'il faut combattre. Sur papier, le communisme soviétique défendait un égalitarisme plutôt salutaire. Sur quoi a-t-il débouché?