«On devient des personnages de cette société de l’image»
L’« Arène », c’est Paris. Là où s’entrechoquent jeunes des cités, dealers, flics, mères de famille, migrants, prédicateurs médiatiques, activistes, politiciens, pontes d’industrie récréative. Le formidable roman choral de Négar Djavadi est mené à cent à l’heure, au rythme infernal de la ville.


Négar Djavadi nous avait enchanté et ému avec Désorientale, son premier roman, qui a connu un grand succès avec son histoire d’une jeune Iranienne fuyant son pays pour atterrir à Paris. Mais la femme de cinéma, qui a d’ailleurs étudié à Bruxelles, la scénariste pourra-t-elle écrire autre chose qu’une histoire qui lui est proche ? La question amusait certains milieux qui avaient peut-être hâte de la voir trébucher dans l’arène littéraire. Arène, précisément, c’est le titre qu’elle donne, comme en clin d’œil, à son deuxième roman. Et c’est une réussite totale qui cloue magnifiquement le bec à tous ces gens qui l’attendaient au tournant.

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