Le temps du deuil, le temps du débat
Il faudra bien plus de temps pour panser les blessures de la Belgique. Et pour ce faire, deux éléments sont nécessaires : la sérénité et la clarté. L’édito de Christophe Berti.


Des larmes, des silences, de la solidarité réjouissante. Et de la sobriété. La Belgique a entamé son deuxième jour de deuil, mercredi, avec une grande dignité. Curieusement, l’émotion ressentie dans tout le Royaume était plus forte que celle de la veille, jour des attentats sanglants qui ont endeuillé Bruxelles. En fait, on a l’impression que le pays était sous le choc mardi, comme tétanisé par la violence sauvage des terroristes, alors qu’hier, on commençait à mettre des noms, des visages et des histoires sur les victimes. Une personnification qui nous ramène à notre propre fragilité et provoque une compassion naturelle. C’est ce qu’on appelle le deuil. Il durera, officiellement, jusqu’à ce jeudi soir. Mais il faudra bien plus de temps pour panser les blessures d’un pays.
Et pour ce faire, deux éléments sont nécessaires : la sérénité et la clarté.

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