Le Grand Tour: a-t-on encore besoin des institutions culturelles?
Le Grand Tour partait ce mercredi avec un constat venu de nos voisins français. 42 % de celles et ceux-ci n’ont jamais assisté à une représentation théâtrale de leur vie. Pourtant, dans l’hexagone comme en Belgique, les centres culturels sont légions et presque équitablement répartis sur le territoire, y compris en zone rurale. La question du jour qui occupera les marcheurs et penseurs d’Aiseau-Presles à Charleroi : « Avons-nous encore besoin des institutions culturelles ? »

L’institution culturelle, c’est le lien entre l’artiste et le public. Une définition incomplète selon certains marcheurs. « Si l’artiste veut toucher un public avec une création, il peut tout à fait se passer des institutions culturelles ! Les outils de diffusion existeront encore, mais la transmission sera différente. » L’institution culturelle est alors vue comme ce lieu d’expression, libre et appartenant à la communauté. Mais les marcheurs soulignent le rôle protecteur de ces infrastructures pour les artistes. En effet, ce n’est pas l’utilité de celles-ci qui les inquiète, mais plutôt son absence ! Un monde sans institution culturelle, c’est un monde avec une (énième) barrière de plus pour les artistes. L’art sans institution, c’est le soumettre à la loi de l’offre et la demande, augmenter la pression sur les artistes et inévitablement noyer la créativité de ceux-ci.

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