Maryse Wolinski, veuve du dessinateur de Charlie Hebdo: «L’occultation de la vérité, cela tue autant qu’une kalach»
Cinq ans après, Maryse Wolinski revient sur l’attentat du 7 janvier, qui coûta la vie à son mari. Le procès ? Elle n’en attend rien, dit-elle. Mais elle pose la question : pourquoi, à l’aube de l’attentat, « Charlie Hebdo » n’était-il plus surveillé ?


L’entretien se déroule au mois de juillet passé. Par téléphone, Covid oblige. Maryse Wolinski vient d’achever l’écriture de son dernier livre, Au risque de la vie, qui revient sur « l’attentat ». Moins sur l’événement du 7 janvier 2015 que sur les conséquences désastreuses que celui-ci eut, sur les plans physique et psychologique, sur la vie de la journaliste et romancière, comme sur celles des familles de victimes. Elle se prépare alors aussi, non sans résistance, au procès de Charlie Hebdo, entamé mercredi à Paris.
Durant une heure, Maryse Wolinski se met à nu, se livre de façon dense, cherchant parfois les mots (les mots justes), tâchant toujours de rester au plus près de son vécu – un vécu où se mêlent désespoir, colère, nostalgie des instants heureux vécus auprès de l’homme de sa vie, mais aussi désir de se tourner vers la vie.

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