Lang Lang: «Je ne me suis jamais senti aussi proche de Bach»
Lang Lang est l’un des plus prodigieux pianistes du XXIe siècle. A 38 ans, il enregistre les « Variations Goldberg », une œuvre remise constamment sur le métier depuis plus de 20 ans. Il nous parle de sa passion pour Bach et de cet album qui sort aujourd’hui chez DG.

Le chemin fut long et patient. C’est son premier professeur de piano chinois, Zhy Yafen, qui a initié Lang Lang à Jean-Sébastien Bach. Très vite, il travaille les Variations Goldberg, auxquelles il reviendra régulièrement. A 17 ans, il les joue de mémoire pour Christophe Eschenbach, un de ses plus fidèles mentors. Vers 25 ans, il les interprète sur le clavecin de Nikolaus Harnoncourt. « Tu dois trouver plus de sérénité à l’intérieur de toi-même », lui conseille le chef autrichien. Il se tourne ensuite vers un des piliers de l’interprétation historique au clavier, Andreas Staier. Ce dernier lui laisse entrevoir la « grande forme » et lui laisse remplir par lui-même le prodigieux tracé qu’ils ont construit ensemble. Entre-temps, le fait de jouer à Arnstadt, sur l’orgue de Jean-Sébastien Bach, lui ouvre les yeux sur la pulsation réelle du style baroque.

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