Pieter Timmermans: «Une entreprise sur cinq en risque de faillite»
Pour l’administrateur délégué de la FEB, l’essentiel de la crise économique est bel et bien devant nous. Des milliers d’entreprises, saines avant le Covid, sont désormais menacées de faillite. Il faut un gouvernement, vite, et un plan de relance. A l’adresse des syndicats : pas question de miner la compétitivité lors de la négociation du prochain accord salarial.

Après la pause estivale, les entreprises reprennent leur pleine activité, autant qu’elles le peuvent, les salariés réintègrent progressivement les lieux de travail. L’occasion de faire le point avec Pieter Timmermans, le numéro un de l’association patronale fédérale.
Votre analyse de la situation, alors que l’économie peine à redémarrer ?
Nous avons traversé une période évidemment bouleversante, personne n’avait jamais vécu cela. On a confiné assez vite, c’est ce qu’il fallait faire, mais rouvrir l’économie prend effectivement plus de temps que prévu. C’est plus lent qu’espéré.
Les conséquences de cette lenteur ?

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Ce type me fait penser à Mr Scrooge...
l'occasion rêvée de se faire plus de bénéfices . Pour les PME et les gens pas nécessaire. Ah non, nécessaire car faudra les taxer plus ...
Depuis toujours, la FEB et la plupart des patrons se plaingnent de payer trop d'impôts et trop de cotisations sociales. Leur politique consistait à combattre toute augmentatio des taxes, des cotisations et de l'imposition puis à demander des diminutions des aides de l'Etat aux familles, aux chômeurs, aux soins de santé, ....et aussi, ils demandaient évidemment un racourcissement de la durée de l'attribution de ces aides. Et que voit-on maintenant? Un paquet d'entreprises sont en grand danger, des patrons pleurent pour obtenir l'aide qui leur est indispensable....et qu'il faut absolument leur donner pour sauver, aussi, un maximum d'emplois. Ils viennent de découvrir la solidarité. Pourvu qu'ils ne perdent pas la mémoire quand ils seront sauvés.
Pauvre Titi, pauvres patrons... 172 milliards d’euros se sont envolés de la Belgique vers des paradis fiscaux en 2019.... faites les revenir !
Parmi ceux-ci, il doit y avoir quelques amis de Timmermans.