L’encombrante question du tracing des travailleurs détachés
Les autorités souhaitent que les entreprises de la construction renforcent la récolte des données des travailleurs étrangers. Une charge de travail trop lourde, répond le secteur. Côté syndical, on dénonce le peu de cas fait de ces travailleurs, recrutés par des sous-traitants parfois peu scrupuleux.

Le sujet a fait grand bruit dans certains secteurs, comme les abattoirs, où le recours massif à des travailleurs étrangers a été pointé comme une des causes de la propagation plus rapide qu’ailleurs du virus. Dans la construction, aucun foyer conséquent n’a été identifié, on en parle donc peu, mais les tensions n’en sont pas moins présentes. Les travailleurs « détachés », ce sont 94.355 salariés et indépendants (chiffre 2019), venus d’autres pays européens comme le Portugal, la Pologne, la Roumanie ou encore les Pays-Bas pour travailler chez nous. Un système régulièrement pointé du doigt pour la concurrence déloyale qu’il engendre vis-à-vis des entreprises et travailleurs belges. En pleine pandémie, le problème vient de leur mobilité et de leur traversée régulière des frontières. Depuis le début de la crise, des dispositions particulières ont été prises pour les transporteurs de marchandises, les travailleurs saisonniers, frontaliers. Pour les travailleurs détachés, rien.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Désespérant .....port du masque en extérieur et pas de suivi rapproché de personnes,qui par leur manière de vivre, très exposés à être contaminés et vecteur de contamination.