Brexit : face aux provocations britanniques, l’Union réagit
Le Premier ministre britannique avait démarré ces nouvelles négociations par un bras de fer musclé en imposant une date butoir à la mi-octobre. Par la publication d’un projet de loi qui remet en cause les bases de la discussion, il continue dans la provocation et pousse la Commission à invoquer une réunion d’urgence.

Boris Johnson l’a affirmé devant le parlement britannique. Le projet de loi publié hier par le gouvernement britannique et qui porte sur le marché national ne fait qu’éclaircir des zones laissées obscures par l’accord de retrait de l’Union européenne établi l’année dernière. Il permet de « protéger les emplois et de fluidifier les échanges au sein du Royaume-Uni » sans remettre en cause le texte établi pour faire avancer les discussions sur le Brexit.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
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Posté par Christian Radoux, jeudi 10 septembre 2020, 18:20
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Posté par BINAME Robert, jeudi 10 septembre 2020, 10:46
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Posté par Pire Bernard, jeudi 10 septembre 2020, 9:26
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Posté par Lamère Ngambi Christel, jeudi 10 septembre 2020, 11:44
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Posté par Bauduin Dominique, mercredi 9 septembre 2020, 23:10
Plus de commentairesUn grand classique : l'ennemi extérieur pour camoufler l'incompétence intérieure. Comme Trump et Erdogan, par exemple.
Face aux revendications arrogantes de boris Johnson, l Europe doit miser sur un no deal. La Grande Bretagne s'en mordra les doigts car ils n auront plus un libre accès au marché européen . Et cela servira d exemple pour d'autres dirigeants rebelles aux valeurs européennes.
Le bric à brac européen s'émeut ? Il ferait mieux de coordonner la crise Covid... mais de plus en plus de gens savent maintenant que ce barnum européen ne sert à rien. Les Anglais l'ont compris, ils sont partis. Qu'on me donne le choix et je botte ces eurocrates dehors aussi. Mais on ne me donne pas le choix, on sait mieux que moi cre qui est bon pour moi et si je ne suis pas d'accord - comme par exemple pour la ratification du traité de Maastricht - on se passera de mon consentement. De la démocratie pur jus version IVème Reich
« S'émeut » ? Il y a une grande différence entre s'émouvoir et réagir face à un gouvernement qui menace de renier ses engagements ET violer le droit international en même temps. Par ailleurs, Bernard Pire, on ne peut pas à la fois se plaindre que l'Union européenne a trop de pouvoir et réclamer qu'elle prenne des pouvoirs qu'elle n'a pas en vue de coordonner la crise Covid. Soyons sérieux...
Si les britanniques désirent quitter l'Union Européenne a tout prix et sans faire a moindre concession, il faut les laisser partir, remettre les frontières (même en Irlande), et commercer avec eux sur base des règles de l'OMC. Surtout ne pas céder à leurs menaces, ni leur donner des droits sans contrepartie.