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Négociations politiques à distance: attention à la fatigue!

Les études récentes démontrent que la qualité des négociations n’est pas entravée par la visioconférence. Mais attention : la fatigue favorise les jugements à l’emporte-pièce.

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Chef du service Politique Temps de lecture: 3 min

On pensait avoir tout vu en politique belge, mais il manquait ceci : une négociation portant notamment sur la désignation du Premier ministre qui se déroulera par visioconférence. Dans un pays où le « body language », les claquements de portes, les bouderies et les réconciliations inespérées autour d’une pizza ou d’un mets plus délicat sont monnaie courante, tout ceci est-il concevable ? Et bien oui ! « Les études récentes ne constatent pas de différence entre des négociations qui se déroulent avec une présence physique ou par visioconférence », explique Stéphanie Demoulin, professeure de psychologie sociale à UCLouvain, qui enseigne notamment la négociation. Les pourparlers à distance ne prennent pas plus de temps et la qualité des accords n’est pas inférieure à celles résultant des négociations « en présentiel ».

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8 Commentaires

  • Posté par Lombard Fernande, jeudi 10 septembre 2020, 14:50

    pôôôvs petiots va, on va vous plaindre. J'en sanglote déjà !...

  • Posté par Cho R, jeudi 10 septembre 2020, 12:08

    Les élus politiques du devant de la scène médiatique semblent avoir oublié qu'ils sont au service des citoyens belges, que les citoyens les ont élus pour constituer un gouvernement qui assure protection, sécurité, respect de la Constitution et de toutes les libertés fondamentales.. Ils semblent avoir oublié que TOUS les pouvoirs émanent de la Nation. Au vu du spectacle minable actuellement, il est de plus en plus évident que de nouvelles élections doivent être organisées pour porter au pouvoir des personnes capables de diriger le pays et de répondre aux attentes des citoyens en ces temps particulièrement menaçants.

  • Posté par Defraigne Benoit, jeudi 10 septembre 2020, 12:02

    Eh oui, cette fatigue est bien réelle ... tous les télé-travailleurs vous le confirmeront, eux qui sont parfois dans cette situation depuis six mois et qui ont parfois aussi des négociations, des discussions difficiles à mener et des claquements de souris. Je vous rappelle l'excellent Edito de Béatrice Delvaux à ce sujet il y a quelques semaines qui évoquait le "retour à la fatigue" après des vacances comme des moments volés. Alors deux semaines de négociations à distance pour nos responsables, c'est juste un "live my life", c'est vivre ce qu'est la vie de leurs administrés-citoyens depuis six mois. Insurmontable? Qui parlait encore de reconnecter le monde politique au citoyen?

  • Posté par Biot Philippe, jeudi 10 septembre 2020, 11:42

    Chaque étudiant en blocus conait et vainc ces ennuis, cette lassitude, cette fatigue. .Il organise son travail intelligemment.

  • Posté par Casier Etienne, jeudi 10 septembre 2020, 9:58

    Ce n'est rien à côté de la lassitude des citoyens...Et ce dégoût des citoyens pour la politique pourrait ouvrir la porte à tous les extrémismes....

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